1903 ! Quel peut bien être l’intérêt de traduire et de proposer à la publication un ouvrage aussi ancien sur l’ostéopathie, alors que tant de choses ont été découvertes depuis dans tous les domaines sur lesquels elle se fonde : anatomie, physiologie, pathologie, etc. et dans l’ostéopathie elle-même ?

J’ai longtemps pensé, moi aussi, qu’ainsi s’intéresser à l’ancien était inutile et témoignait plutôt d’un refus inconscient d’évoluer, jusqu’à ce que je découvre et traduise Still et me rende compte à quel point nous étions coupés de nos sources et des concepts fondamentaux, au point d’assister à de nombreuses dérives auxquelles on n’hésite pas à donner le nom d’ostéopathie, alors que manifestement, il ne s’agit pas du tout de ce que proposait Still, quand il ne s’agit pas d’une pure et simple trahison. De plus, en traduisant Still et en découvrant son histoire, j’ai découvert un être dont je ne soupçonnais pas l’envergure, d’une rigueur morale est surtout éthique (une cohérence) dont l’ostéopathie aurait aujourd’hui le plus grand besoin.

Pourtant, même si cette découverte m’a conduit à modifier ma position quant à « l’ancien, » certaines informations glanées à la lecture de ses ouvrages ou de certains parlant de lui (notamment Trowbridge), m’ont encore détourné de l’idée de m’intéresser aux « vieux grimoires. » En effet, selon Trowbridge, Still lui-même s’était montré très critique vis-à-vis des ouvrages publiés de son temps par d’anciens étudiants de son école, notamment Elmer Barber, Carl McConnell et quelques autres : « Certains auteurs, essayant d’écrire des manuels d’ostéopathie fidèles à Still, s’écartèrent de la pureté originelle de l’ostéopathie qui se gardait de rien ajouter au déploiement des vérités et des lois de la Nature. Le premier livre traitant de la technique ostéopathique, Osteopathy Complete (Toute l’Ostéopathie), écrit par Elmer Barber en 1898, était un guide illustré sur comment traiter par soi-même. Carl McConnel, un praticien ostéopathe moins sujet à caution, publia en 1899 The Practice of Osteopathy (La Pratique de l’ostéopathie). Still ne fut pas du tout satisfait du livre de McConnel, regrettant que l’essentiel soit tiré des « anciens auteurs médicaux, » et le considérant comme « la faillite totale d’un ostéopathe. » [1] Trowbridge nous dit d’ailleurs que cette insatisfaction poussa Still à écrire lui-même afin de délivrer un message qui satisfasse à ses conceptions de l’ostéopathie. Ainsi sont nés Autobiographie (1897) Philosophie de l’ostéopathie (1898) et Recherche et pratique (1910). L’origine de Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie (1892-1902) est plus controversée.


Cela étant, je ne savais pas en quoi ces ouvrages écrits par d’autres pouvaient bien représenter la « faillite totale d’un ostéopathe. » Un tel commentaire témoignait-il de la part de Still d’une souffrance à voir « son enfant, » l’ostéopathie, lui échapper, prise en charge par d’autres, ou bien y avait-il vraiment trahison de ce qui lui semblait essentiel ? Ne connaissant pas ces ouvrages anciens écrits par d’autres auteurs (à cette époque, il était très difficile de se les procurer), je ne pouvais me faire une idée personnelle sur la question.

Par ailleurs, si tout le travail sur Still et son histoire m’ont passionné, il ne m’ont pas permis de répondre à une question qui m’intriguait, comme d’ailleurs beaucoup d’autres : comment travaillait-il ? Quelles techniques utilisait-il ? Ses écrits sont extrêmement avares de précisions à ce sujet. J’avais seulement retenu qu’il ne préconisait pas le recours exclusif à un type particulier de technique : « Je désire exprimer clairement qu'il existe de nombreux moyens pour ajuster les os. Et lorsqu'un praticien n'utilise pas la même méthode qu'un autre, cela ne démontre aucunement de l'ignorance criminelle de la part de l'un ou de l'autre, mais simplement deux moyens différents pour obtenir des résultats. Un habile mécanicien possède plusieurs méthodes par lesquelles il peut parvenir au résultat désiré. Un point fixe, un levier, une torsion ou la force d’une vis, peuvent être utilisés par tous les mécaniciens et le sont effectivement. Le choix des méthodes doit être décidé par chacun, et dépend de sa propre habileté et de son jugement. Un praticien est droitier, un autre gaucher. Ils choisiront différentes méthodes pour accomplir la même chose. Chaque praticien devrait utiliser son jugement personnel et choisir sa propre méthode pour ajuster tous les os du corps. Le problème n'est pas d'imiter ce que font avec succès quelques praticiens, mais de ramener un os de l'anormal au normal. » [2]

Pourtant, à cette époque, en France, la pratique de l’ostéopathie ne pouvait se concevoir sans thruster. Nombre d’enseignants n’hésitaient pas à affirmer que l’on ne pouvait se prétendre ostéopathe si l’on ne savait pas « thruster » ou n’acceptait pas de le faire (cela a-t-il vraiment changé aujourd’hui ?).

Or Still lui-même se montrait beaucoup plus circonspect : « Quelqu’un demande : ' Comment devons-nous tirer un os pour le remettre en place ? ' Je réponds : ‘ Tirez-le jusqu’à sa bonne place, et laissez-le là. ‘ Un homme conseille de tirer tous les os que vous essayez de corriger, jusqu’à ce qu’ils ‘ craquent ‘. Ce ‘ craquement ‘ n’est pas un critère auquel se fier. Les os ne craquent pas toujours quand ils se remettent en place, pas plus que le craquement ne signifie qu’ils sont correctement ajustés. En tirant sur votre doigt, vous entendrez un bruit soudain. La séparation brutale et forcée des extrémités des os formant l’articulation provoque un vide, et l’air pénétrant dans l’articulation et remplissant ce vide produit ce bruit sec. Voilà tout simplement l’explication de ce ‘ craquement ‘ auquel le patient accorde une telle importance qu’il est pour lui la preuve que la correction est réussie. L’ostéopathe ne devrait pas encourager cette idée chez son patient comme étant la démonstration que quelque chose est accompli. » [3] (c’est moi qui mets en gras).


Immergé dans la dynamique stillienne, j’eus l’occasion, en 1998, de participer à un voyage à Kirksville, organisé par Bruno Ducoux « Sur les traces de l’ostéopathie, » au cours duquel nous avons eu l’opportunité de rencontrer Richard Still Jr, arrière-petit-fils de Still. [4] Nous avons été fort surpris en le voyant travailler de ne pas le voir « manipuler, » c’est-à-dire thruster. Devant notre étonnement, Richard Still affirma la chose suivante : « de son vivant A. T. Still a toujours interdit les techniques de ‘ cracking ‘ qu’il ne considérait pas comme appartenant à la pratique de l’ostéopathie. » [5] Effectivement, les techniques que nous avons vu Richard Still pratiquer étaient douces, lentes, profondes, indolores et pourtant efficaces (aux dires des patients qu’il traita devant nous).

Lors de ce même voyage, à l’occasion du Founder’s Day, [6] nous avons assisté à une présentation de Richard Van Buskirk, DO sur les techniques de Still. [7] Cet ostéopathe s’est, lui aussi, intéressé à la manière dont travaillait Still et, faute d’informations émanant de Still lui-même, s’est logiquement tourné vers les « vieux grimoires, » cherchant dans les écrits des premiers étudiants de Still des informations sur les techniques utilisées à l’époque. Il mentionne plus particulièrement le livre de Charles Hazzard, Practice and Applied Therapeutics of Osteopathy (Pratique et Thérapeutique Appliquées de l’Ostéopathie). Hazzard, DO lui-même, fut professeur d’histologie et de pathologie à l’American School of Osteopathy de Kirksville entre 1897 et 1898, puis professeur de principes ostéopathiques entre 1898-99. [8]

De l’étude de cet ouvrage, il a déduit ce que pouvait être la manière dont Still traitait ses patients (les techniques qu’il utilisait) et en donne le résumé suivant :

1. Déterminer dans quelle direction l’articulation ou le tissu bouge le plus facilement, ou son positionnement.

2. L’amener ainsi que ses tissus environnants dans cette position d’aisance.

3. Exagérer suffisamment cette position d’aisance pour relâcher le tissu affecté et ceux qui l’environnent.

4. Induire vers le tissu affecté un vecteur de force n’excédant pas 2,250 kilos (5 livres).

5. En utilisant le vecteur force comme un levier, porter le tissu vers et au delà de la restriction initiale.

6. Au moment où le couple compression – mouvement tissulaire emmène le tissu au-delà de sa zone de restriction précédente, un relâchement palpable se produit.

7. Le vecteur force est alors relâché, et le tissu passivement ramené à sa position neutre et retesté.


Intéressé par cette présentation, je me mis en quête de l’ouvrage de Hazzard, espérant y trouver d’autres informations supplémentaires, intéressantes et révélatrices. À cette époque, je n’y parvins pas. Il était introuvable. Or en 2002, je fus contacté par une étudiante en ostéopathie, Cathy Bednarczyk, qui se proposait, en guise de mémoire de fin d’études ostéopathiques, de traduire le livre de Hazzard qu’elle était parvenue à se procurer. Elle me demandait d’être son tuteur de mémoire. Me souvenant de l’expérience de 1998, j’acceptais de l’aider dans cette aventure. [9] Mais je n’ai pas trouvé dans cet ouvrage les perles que j’espérais y trouver. Certes, Hazzard parle bien à plusieurs reprises de techniques allant vers l’aggravation : « Le principe de l’exagération de la lésion peut être appliqué dans le traitement de beaucoup de luxations osseuses. Cela consiste en la manipulation des parties de manière à augmenter leur malposition, puis à appliquer une pression sur elles de manière à les forcer à revenir vers leur position normale lorsque les conditions d’exagération de ces parties sont relâchées. Ce mouvement relâche la tension, desserre les adhérences et procure la détente naturelle des structures après leur position exagérée. » [10] Mais cet ouvrage, se veut essentiellement pratique. Il parle beaucoup de l’examen des différentes régions et propose des techniques de traitement, puis aborde les pathologies et leur traitement ostéopathique, mais comme beaucoup d’auteurs de cette époque, s’occupe essentiellement du symptôme et de traitement, sans apporter d’éclaircissements originaux sur la démarche de l’ostéopathe et sur la philosophie qui devrait le guider. C'est de l'ostéopathie à la mode médicale.

Puis, Bruno Ducoux (encore lui...) m’a fourni une copie du livre d’Emmons Rutledge Booth, History of Osteopathy and Twentieth-Century Medicine. [11] Ce livre développe de manière exhaustive l’histoire des premiers temps de l’ostéopathie. Même si beaucoup de parties sont pour nous peu intéressantes, parce qu’elles décrivent les vicissitudes de l’ostéopathie naissante, état par état, il parle assez largement de Still et des siens, des concepts, des premiers temps du collège de Kirksville. À la fin de son ouvrage, il présente un certain nombre de livres parus à l’époque et donne son opinion personnelle à leur propos.

Des ouvrages de Hazzard, il dit les choses suivantes : « Le domaine de la pratique ostéopathique générale a été talentueusement présenté par le Dr Charles Hazzard dans ses Principes de l’ostéopathie (1899), qui consiste en une série de cours délivrés aux étudiants de l’American School of Osteopathy. Cet ouvrage parle essentiellement d’anatomie et de physiologie appliquées à la pratique de l’ostéopathie plutôt que des principes essentiels sous-tendant la science. La seconde édition contenait des cours à propos d’un nombre limité de maladies et des méthodes ostéopathiques concernant leur diagnostic et leur traitement. Il s’agit, par conséquent, d’une introduction bien adaptée à l’usage de l’étudiant dans son travail pratique. Cet ouvrage a été suivi d’un travail nettement plus ambitieux intitulé Pratique de l’ostéopathie, (1900) couvrant à peu près les mêmes domaines que ceux des ouvrages antérieurs avec en plus des ajouts concernant le diagnostic ostéopathique, la cause de chaque maladie son traitement et les résultats présentés dans un grand nombre de rapports de cas classés. » [12] (Booth, p. 283). Ce dernier ouvrage est celui traduit par Cathy Bednarczyk et le commentaire sous jacent de Booth correspond assez justement au manque que j’ai ressenti à sa lecture : la philosophie de l’ostéopathie n’y est guère présente.


Cependant, un peu plus loin, Booth parle d’un autre auteur que je ne connaissais pas à l’époque, Guy D. Hulett, en ces termes : « Un ouvrage plus récent sur la pratique ostéopathique a été écrit par le Dr Guy D. Hulett, aujourd’hui décédé, sur Les Principes de l’ostéopathie. Il examine longuement théories et pratiques à la recherche des principes fondamentaux et les présente à la lumière d’expériences pratiques. Ses conclusions sont bien plus proches de celles énoncées il y a trente ans par le fondateur de l’ostéopathie que celles d’aucun autre auteur. La distinction entre l’ostéopathie et les autres méthodes de traitement est très clairement exposée et la doctrine de la correction des lésions en pratique en tant que seule réelle procédure curatrice contraste nettement avec les pratiques de toutes les autres méthodes utilisant la manipulation aussi bien que de celles des ostéopathes qui insistent tant sur la stimulation ou l’inhibition. » [13]

Cette appréciation m’a interpellé et je n’ai eu de cesse de trouver un exemplaire de cet ouvrage ou une copie pour m’en faire une idée. Heureusement, avec la généralisation du scannage des ouvrages anciens et leur mise à disposition sur l’Internet, j’ai eu la chance de découvrir le livre de Guy Dudley Hulett, A Text Book of the Principles of Osteopathy (Manuel de Principes de l’Ostéopathie).

Sur Hulett, je n’ai que très peu d’informations. Il est né en 1874 et mort en 1904, très jeune donc (je crois d’une malformation cardiaque). C’était un neveu de Mary Elvira (épouse d’A.T. Still) et il fut élève direct de Still. Il commença ses études d’ostéopathie en 1898 (soit la même année que W. G. Sutherland et J-M. Littlejohn...) Dans un récent article paru dans le AOA Journal, Jamie Archer [14] évoque un commentaire sur Hulett, trouvé dans un article daté de 1900 : « tout au long de son enseignement, il fut lié au Vieux Docteur par une profonde connivence, » (Faculté de l’American School of Osteopathy – Anonyme, 1900, p. 126). Hulett succéda à Charles Hazzard, comme Professeur des Principes et Pratique de l’ostéopathie à l’American School of Osteopathy de Kirksville en 1899.

J’ai enfin trouvé chez Hulett, ce que je cherchais, à savoir quelqu’un qui sache présenter l’ostéopathie dans l’esprit de son fondateur. Hulett n’était pas qu’ostéopathe ; il était aussi docteur en philosophie et cela se sent. Mais il s’agit de la philosophie telle que la conçoit un américain, par nature pragmatique. Une philosophie que l’on peut mettre en pratique et utiliser pour comprendre comment fonctionne l’humain vivant et comment l’aider à retrouver le chemin de la santé.


Concernant les principes généraux qui sous-tendent l’ajustement de la lésion osseuse, il évoque comme premier d’entre-eux l’exagération : « On pourrait évoquer le premier de ces principes par une expression que la pratique ostéopathique a mise en vigueur : exagération de la lésion. [15] On désigne par cela une manipulation destinée à rendre la structure plus proéminente dans la direction vers laquelle elle s’est déplacée. [...] Dans l’exagération de la lésion, plusieurs objectifs peuvent être poursuivis. En premier, la mesure tend à libérer les structures articulaires, juste comme de pousser très légèrement un clou libérera son emboîtement du bois dans lequel il est enfoncé, ce qui permettra de le retirer plus facilement. En second lieu, le mouvement produit un étirement et un relâchement des structures les plus profondes, ce qui, dans de nombreux cas, génère un relâchement suffisant. Finalement, on garantit le bénéfice de la détente résultant de l’étirement des structures, en initiant le mouvement de retour vers la position normale. » [16]

Mais il y a bien plus. En travaillant sur ce livre, j’ai été étonné par la qualité des connaissances en anatomie et en physiologie, par la capacité à les mettre au service de la philosophie ostéopathique et par la démarche, intelligente, cohérente, pleine de bon sens, au service du patient, auquel il redonne la primauté dans le recouvrement de sa santé : « Au risque de lasser le lecteur, nous devons réaffirmer que ce n’est pas le médecin qui guérit, mais la nature. Si c’était le médecin, cela justifierait de fréquentes tentatives pour ajuster une partie. Mais puisque c’est la nature, le temps nécessaire au développement du processus graduel de réparation doit lui être accordé. » [17]

J’ai également été étonné par la mesure des propos, par l’humilité du praticien qui, tout en étant conscient de disposer d’une approche éminemment valable et efficace, n’hésite pas à reconnaître ses limites. Je considère cet ouvrage comme un fondement essentiel dans l’apprentissage et la pratique de l’ostéopathie, au service du patient.

J’espère que vous éprouverez en le lisant autant d’émotions et de frissons de plaisir ostéopathiques que j’en ai ressenti en le traduisant.



[1] Carol Trowbridge, Naissance de l’ostéopathie, 1999-2010, p. 249.
[2] Sill, A. T. Recherche et pratique,  Still, 2001, § 91, p. 44.
[3] Ibid.   83, p. 42.
[4] Richard Jr. Still est arrière petit fils d’A. T. Still (fils de Richard Still, DO, lui-même fils de Harry Mix Still, DO, un des enfants jumeaux d’A. T. Still. Il a appris l’ostéopathie avec George Mac Laughlin (époux de Blanche Still, fille de Still et sœur d’Harry).
[5] Cité dans Apostill n°2 octobre 1998, pp. 21-27.
[6] Tous les ans en octobre a lieu au collège d'ostéopathie de Kirksville (KCOM), une semaine de rencontre et de symposium à l’occasion du Founder's Day (Jour du Fondateur).
[7] Il a écrit et publié depuis un petit ouvrage sur la question, hélas non traduit à ce jour : Van Buskirk, Richard, 1999. The Still Technique Manual. American Academy of Osteopathy, Indianapolis, ISBN : 0-940668-11-4.
[8] Rappelons que la création du collège de Kirksville date de 1892. Nous sommes donc encore très proches des origines...
[9] Cette traduction est disponible aujourd’hui en cliquant sur ce lien.
http://www.archive.org/download/practiceappliedt00hazziala/practiceappliedt00hazziala.pdf
[10] Hazzard, Charles, Pratique et Thérapeutique Appliquées de l’Ostéopathie, traduction de Cathy  Bednarczyk, 2003-2010, p. 17.
[11] Booth, Emmons Rutledge, 1905. History of Osteopathy and Twentieth-Century Medicine. Caxton Press, Cincinnati, 480 p., ISBN : -.
[12] Booth,  History of Osteopathy and Twentieth-Century Medicine, p. 283.
[13] Ibid. p. 283.
[14] Jamie Archer, DO, Dig on : La chaise de traitement d’A. T. Still, article paru dans l’AAO Journal, Volume 19, Issue 4, Décembre 2009, pp. 9-12 et dans Apostill N° 22 Hiver 2011, pp.53-57.
[15] Le gras est de l’auteur.
[16] Ibid. p. 127-128 et pour la présente traduction, p. ??? (repère txt Exageration).
[17] Hulett, Guy D., 1903. A Textbook of the Principles of Osteopathy. Journal Printing Company, Kirsville Mo, USA, p. 160 et dans la présente traduction, p. 206.



1ère partie

Chapitre 1 - Préliminaire

Évolution et révolution
La révolution

Chapitre 2 - Considérations fondamentales

Limites de l'ostéopathie
Point de vue sur la vie
Structure et fonction
Insuffisance de la doctrine cellulaire
La cause de la maladie n'est pas dans la cellule
L'homme, une machine
Le corps, un laboratoire chimique

Chapitre 3 - Quelques considérations fondamentales (suite)

L'énergie du corps
Combustible corporel
Bien plus qu'une machine
Autosuffisance de l'organisme
La tendance vers le normal

Chapitre 4 - Étiologie de la maladie

Conditions structurelles anormales
La maladie maintenue par la structure
La lésion
Moyens par lesquels les lésions produisent la maladie
Notes diverses
Les causes de la lésion

Chapitre 5 - Étiologie de la maladie (suite)

Mauvaise utilisation de fonction
Causes prédisposantes et excitantes
Maladie et théorie des germes

Chapitre 6 - Diagnostic de la maladie (suite)

Le symptôme
Méthodes d'examen
Le diagnostic des lésions

Chapitre 7 - Le traitement de la maladie

Prophylaxie et thérapeutique
Traitement curatif contre traitement palliatif
Ajustement d'une lésion osseuse
Ajustement des lésions musculaires
Traitement des autres lésions

Chapitre 8 - Le traitement de la maladie (suite)

Stimulation et inhibition
Difficultés concernant le contrôle direct
Objections à l'utilisation d'un contrôle direct
Indications pour la recherche d'un contrôle direct
Que faisons-nous, stimulation ou inhibition ?
Traitement de la maladie provoquée par excès
Notes diverses

Chapitre 9 - Comparaison des systèmes

Thérapie par les médicaments
Électrothérapie
Hydrothérapie
Psychothérapie
Mécanothérapie
Pour résumer

2ème partie

Chapitre 10 - La colonne vertébrale

Généralités
Effets généraux et spécifiques d'une lésion vertébrale
Une condition typique
Le système sympathique
Le système vasomoteur
Lésions spinales affectant les nerfs vasomoteurs
Autres effets

Chapitre 11 - Lésions cervicales
Diagnostic et traitement

Structures superficielles
Les vertèbres cervicales
Ajustement des vertèbres cervicales
La mandibule

Chapitre 12 - Les lésions cervicales
Effets

Effets d'une pression directe
Effets d'une obstruction vasculaire
Effets sur les nerfs spinaux
Effets sur les nerfs crâniens
Effets sur le sympathique cervical

Chapitre 13 - Liaisons spinales
Thoracique et lombaire

Lésions thoraciques - généralités
Lésions thoraciques - local
Lésions lombaires

Chapitre 14 - Régions thoracique et lombaire
Lésions costales

Examen
Quelques types généraux
Côtes simples
Côtes particulières
Ajustement des côtes
Sternum et cartilages
La clavicule
L'omoplate

Chapitre 15 - Lésions thoraciques et lombaires
Effets

Pression directe
Obstruction vasculaire
Nerfs spinaux
Nerfs sympathiques
Pression directe par les côtes
Pression des côtes sur les vaisseaux sanguins
Pression costale sur les nerfs

Chapitre 16 - Lésions pelviennes

Examen et diagnostic
Ajustement des structures pelviennes
Lésions du coccyx
Effets des lésions pelviennes

Index des noms propres