Avant de vous engager sur le niveau 2
La première chose à comprendre
C’est que le niveau 2 d’approche tissulaire repose entièrement sur les éléments exposés et expérimentés lors du niveau 1.
Donc, si vous ne comprenez pas vraiment ni ne maîtrisez, et à plus forte raison, si vous ne pratiquez pas ce qui a été travaillé lors du niveau 1, il est inutile de vouloir aller plus loin.
Vous vous sentez incertain quant aux fondamentaux du niveau 1 ?
La première chose à faire, c’est de vous replonger dans les textes explicatifs des éléments du niveau 1 d’approche tissulaire (Livre 1 d'approche tissulaire, polycopié de cours et textes à télécharger), de les réétudier, de les mettre en pratique et de les expérimenter véritablement. La qualité de vos soins n’en sera que meilleure !
Nous vous recommandons également de refaire autant de fois que nécessaire le niveau 1 afin de vous mettre à niveau. Les personnes qui refont le niveau 1 sont unanimes à dire que cela leur a permis de saisir énormément d’éléments qui n’avaient pas été saisis, compris, lors de leur première participation.
De plus, existe aujourd'hui un niveau intermédiaire, le Niveau 1+, dont l'objectif est à la fois de revoir et expérimenter les fondamentaux du niveau 1, mais également de commencer à orienter vers les pratiques de niveau 2.
Vous voudriez aller vite ?
Cela ne sert strictement à rien. Le meilleur moyen d’aller vite, c’est de prendre le temps qu’il faut pour intégrer ce qui doit l’être. Rappelez-vous, nous sommes des êtres qui faisons pour avoir. Être-faire-avoir, les trois niveaux fondamentaux de l’existence. Avant de pouvoir faire ou avoir, il faut être. Nous travaillons essentiellement sur l’être. Un être, ça ne se change pas d’un claquement de doigts. De grâce, prenez le temps.
Les éléments à maîtriser
Voici une liste des éléments, concepts et fondements qu’il est indispensable de connaître, comprendre et maîtriser avant de vous aventurer sur le niveau 2 d’approche tissulaire avec quelque espoir de profit.
Le concept de conscience
Il fonde le modèle de l’approche.
Bien comprendre le Je/Non-je et les échanges en influx/efflux.
Il sous-tend le concept de communication, elle-même fondement de la palpation.
Les paramètres subjectifs et objectifs de la palpation
Si vous pouvez sans hésiter les citer et les définir rapidement, alors, vous les connaissez. Autrement, il est indispensable de les revoir.
Une chose est de les connaître, une autre de les utiliser.
C’est seulement leur mise en pratique journalière qui en donne la maîtrise.
Le concept de rétention
Qu’est-ce qu’une rétention d’énergie ?
Quelle est sa raison d’être, et quelles en sont les causes possibles ?
Quelles en sont les manifestations principales ?
Le modus-operandi de l’approche tissulaire
Même si nous attachons beaucoup d’importance à la qualité d’être du praticien, nous reconnaissons qu’il lui faut aussi un savoir-faire pour aborder et débrouiller le cas d’un patient.
Le modus-operandi découle de la compréhension de l’organisation du cas d’un patient, tel qu’elle est proposée dans le livre 1 d’approche tissulaire, dans le polycopié de cours et dans les textes à télécharger sur le site.
Sur le plan théorique, il comporte 3 phases. Pouvez-vous les nommer ?
Quelle est l’importance de la phase 1 ?
La maîtrise du modus operandi découle de son utilisation. Où en êtes-vous à ce niveau ?
Quelques techniques essentielles
Le modus operandi repose sur quelques techniques essentielles qu’il faut posséder pour pouvoir le mettre en œuvre avec quelque chance de succès. Parmi elles :
La prise crânienne à huit doigts ou crâne global.
Le travail du bassin global.
La compression occipitale.
La technique hépatique.
Les techniques sur la dure-mère et la théorie qui les sous-tend.
Une autre chose à comprendre
Nous supposons que si vous avez décidé de venir sur le niveau 2, vous possédez et maîtrisez ce qui vient d’être énuméré.
Ces éléments ne seront donc pas revus en détails. Pour faire cela, il faudrait ajouter encore un ou deux jours de stage aux quatre jours déjà bien chargés.
C’est votre responsabilité que d’arriver prêts sur le niveau 2.
Quels risques à aller trop vite sans maîtriser tout cela ?
Pour vous, le risque essentiel est tout simplement de ne pas tirer tout le profit possible de ce stage. Et c’est fort dommage au regard de l’investissement en temps et en argent que cela représente.
Mais pensez aussi à vos patients ! Le niveau 2 met en œuvre une approche somato-émotionnelle. On ne peut embarquer un patient dans cette voie sans lui assurer l’aide dont il a besoin pour s’en sortir. Une approche somato-émotionnelle mal gérée peut les mettre en difficulté, au lieu de les aider.
Une question : accepteriez-vous de confier votre carcasse à un praticien bricoleur ? Non, certainement. Alors, n’acceptez pas d’être vous-même un bricoleur ! La vie est réciprocité !
Cette question vaut pour les pratiques qui se font à plusieurs. Il y a réciprocité dans les traitements. L’incompétence d’une personne pénalise toute l’équipe.
Il y a également le risque de discréditer l’approche (à vos yeux et aux yeux de vos patients), faute d’en obtenir ce qui en était attendu. Il est souvent plus facile et bien tentant de remettre en cause l’approche plutôt que soi-même...
Nos objectifs
Ils sont simples : vous aider à accéder à des niveaux et états de conscience permettant une expérimentation plus satisfaisante de la relation thérapeutique ostéopathique, aussi bien pour le praticien que pour le patient, avec, à la clé, de meilleurs résultats.
Pour cela, nous ne ménageons pas notre peine, aussi bien dans la préparation des stages que dans notre engagement pendant les cours.
Puisque vous avez déjà suivi au moins un niveau 1, vous avez certainement pu remarquer que nous ne lésinons pas sur cette question.
Ce que nous attendons de vous
Eh bien, une implication qui soit à la mesure de la nôtre.
Nous savons que ce n’est pas facile, mais si vous avez désiré poursuivre dans la voie engagée avec le niveau 1, c’est probablement que vous avez discerné quelque chose d’essentiel.
Il faut parfois œuvrer un peu durement pour marcher vers ses essentiels.