Rechercher la santé

Still disait : « Trouver la santé devrait être l'objectif du docteur. N'importe qui peut trouver la maladie. » [1].

Le fondement même de la vie, c'est la santé. Quel que soit le créateur et la manière dont les choses ont été créées, il semble logique de penser que les organismes ont été créés ou se sont développés pour progresser vers une santé optimum.
La santé fonde donc la vie et le vivant.
L'ostéopathe doit donc chercher la santé, travailler avec ce concept, plutôt qu'avec l'idée de maladie.

L'ostéopathie n'est pas une thérapeutique exclusive, mais une aide essentielle à intégrer au sein d'équipes orientées vers la santé, tournées vers la considération de l'être dans sa totalité.

Biokinétique, biodynamique et intention en travail crânio-sacré, un texte de Franklin Sills qui parle fort bien de la santé.

[1] A. T. Still : Philosophie de l'ostéopathie, p. 51 (édition 2003).

Les lois de cause à effet

« De tous les aspects du concept ostéopathique, aucun n'est, en pratique, plus important ni plus profond que la reconnaissance des lois de cause à effet : dysfonction ou pathologie ne sont qu'un effet. » [1]

Une histoire attentive du traumatisme ou de l'opération chirurgicale, interprétée à la lumière d'une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie donne un premier fil d'Ariane pour guider le praticien vers une compréhension des phénomènes que présentent aujourd'hui son patient.
Les cause peuvent se conjuguer, issues de plusieurs origines :

un passé traumatique ayant induit des blocages mécaniques,
des habitudes alimentaires comme décrites plus haut,
l'abus de drogues de tous genres, y compris le médicament,
le surmenage tant physique qu'intellectuel,
le stress et la détresse morale, intellectuelle et spirituelle.

Tant que ces sources ne sont pas reconnues et améliorées, les résultats thérapeutiques, quelle que soit le système adopté sont incertains et instables.

La démarche de l'ostéopathe consiste donc à :

rétablir les équilibres mécaniques et physiologiques de son patient,
l'aider à trouver et éventuellement résoudre ces difficultés d'un autre ordre, en l'orientant vers les aides adaptées.

[1] Viola Frymann : The Philosophy of Osteopathy, in Collected Paperof Viola Frymann, publié par American Academy of Osteopathy, Indianapolis,IN, 1998, p. 283.

Le corps a le pouvoir de surmonter la maladie

Aucun praticien n'a jamais guéri un patient.

La seule chose qu'il ait faite, c'est de permettre à l'organisme du patient de trouver les ressources nécessaires pour recréer un équilibre.

Voilà ce qu'écrit Viola Frymann : «Moi le praticien, je ne peux guérir la plus simple des blessures, mais je peux nettoyer la plaie et enlever les débris, en rapprocher les bords et empêcher la contamination. Je ne peux guérir la fracture, mais en rétablissant une relation anatomique normale et en la protégeant des mouvements traumatisants, je procure à la fracture les meilleures conditions pour les processus de réparation. Il peut être nécessaire d'enlever une tumeur ou un calcul ou quelque autre entité pathologique, mais une fois cela fait, le chirurgien doit se fier à son invisible allié chez le patient, pour mettre en œuvre les processus de guérison» [1].

Le rôle de l'ostéopathe se borne donc, grâce à un raisonnement reposant sur la connaissance anatomique et physiologique :

à trouver les éléments entravant les processus normaux d'amélioration,
à les réajuster,
à laisser la sagesse du corps faire l'essentiel : rétablir son équilibre et sa santé

[1] Viola Frymann : The Philosophy of Osteopathy, in Collected Paper of Viola Frymann, publié par American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 282.

Le corps produit les substances nécessaires

« Le corps constituel'atelier dans lequel les substances physiques sont fabriquées »[2].

Notre corps survit grâce à l'air que nous respirons et à l'aliment que nous absorbons.
Bien que cela ait été bien longtemps peu reconnu voire nié par le courant médical classique, il est logique de penser que santé ou maladie dépendent en grande partie de la qualité et de la quantité des apports alimentaires et respiratoires.

Cette partie du concept ostéopathique dépendd'éléments écologiques inconnus il y a cent ans etmême seulement cinquante.
L'altération de la qualité des aliments se fait de multiplesmanières :

par l'utilisation massive d'engrais minéraux déséquilibrés,
par l'utilisation d'insecticides et de divers produits de traitements,
par l'addition de colorants, de condiments ou de conservateurs,
par le raffinage qui ôte des éléments essentiels.

Il devient difficile, parfois même impossible,d'apporter au corps les éléments bruts à partir desquelsil pourra élaborer les substances nécessaires à sonfonctionnement équilibré.

Still étant fermier, il aurait sans doute mené campagne pour réformer ces domaines de la production et de la préparation des aliments.
Lorsque l'habitude de nourrir le corps avec des aliments naturels et non dégradés est établie ou rétablie, l'affirmation de Still est vraie.
A ce moment, le rétablissement du corps dans son équilibre anatomique et physiologique à l'aide d'un traitement ostéopathique bien conduit, suffisent généralement à lui permettre de recouvrer la santé.

[2]A.T. Still : Ostéopathie, recherche et pratique, §102

Importance de la circulation des fluides corporels

« Un apport abondant et complet de sang artériel doit être amené et délivré à toutes les parties, organes et glandes, par les canaux appelés artères. Et lorsque le sang a accompli son travail, alors, sans délai, les veines doivent retourner le tout au cœur et aux poumons pour le rénover. » [1]

Par un système de vaisseaux tubulaires diminuant progressivement de diamètre, le sang artériel est véhiculé à partir de la pompe centrale, le cœur, vers chaque cellule du corps.
Le système circulatoire doit pouvoir contribuer à maintenir les conditions de la santé, que le sujet soit allongé et détendu ou qu'il soit debout ou même placé la tête en bas.
Il adapte les demandes du corps, que celui-ci soit au niveau de la mer ou en haute montagne, dans une température clémente ou extrême, au cours d'une compétition athlétique aussi bien que d'une activité intellectuelle sédentaire.

De multiples anomalies peuvent altérer le fonctionnement de ce délicat système, entraînant de sérieuses répercussions au sein du corps. L'ostéopathe doit donc posséder une bonne connaissance anatomique tant du système vasculaire que du système nerveux autonome.

Il doit pouvoir raisonner à partir de la région où se manifeste la trouvaille pathologique vers les aires de contrôle, sans oublier aucune des régions par lesquelles transitent les fluides ou les informations nerveuses.

[1] A. T. Still : Philosophie de l'ostéopathie, p. 31

Le corps, une unité fonctionnelle

Le corps humain est constitué de parties fonctionnant en étroite interdépendance.
Il existe au sein du corps un tissu omniprésent - le tissu conjonctif, ou fascia -, assurant à la fois :

la structuration de l'organisme,
la conduction des flux liquidiens,
le support pour les vaisseaux, les nerfs et autres fibres conductrices.

Still émit l'hypothèse que ce tissu de soutien, en altérant la circulation des fluides (sang, lymphe, liquides non collectés, influx nerveux, etc.), pouvait être à l'origine de beaucoup de pathologies de l'être humain.
Ce tissu est disséminé dans le corps comme une toile d'araignée.

Il détient la clé des lignes de communication de l'organisme.
Il en fait une unité fonctionnelle.

La relation structure/fonction

« La maladie est le résultat d'anomalies anatomiques auxquelles succède le désordre physiologique » [1].
Cette idée pourtant simple, semble avoir été oubliée dans les concepts thérapeutiques modernes. Ne semble-t-il pas évident qu'un nerf gêné dans son parcours par une compression ou une distorsion sa fonction de transmission altérée ?

Ne semble-t-il pas évident qu'un vaisseau sanguin ou lymphatique comprimé ne peut assurer sa fonction correctement ?
L'ostéopathe cherche donc, au sein des structures du corps, celles qui ne présentent pas un degré de mobilité suffisant, dans le but de les libérer pour permettre à la ou les fonctions qui en dépendent d'être assurées normalement.

« Le terme fonction ne s'applique pas seulement aux activités végétatives de l'organisme, telles que la circulation, la respiration, la digestion, etc. Il inclut également des activités telles que la pensée, la sensation, l'expression créatrice, la méditation et même l'aspiration spirituelle » [2].

[1] A. T. Still : Ostéopathie, recherche et pratique, §20.
[2] Viola Frymann : Philosophy of Osteopathy in Collected Paper of Viola Frymann, publié par American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 280.

Búsqueda de la salud

Still decía : « Encontrar la salud debería ser el objetivo del doctor. Cualquiera puede encontrar la enfermedad. » [1].

•  El mismo fundamento de la vida, es la salud. Quién sea el creador y la manera de la que fueron creadas las cosas, parece lógico pensar que los organismos fueron creados o se desarrollaron para progresar hacia su salud óptima.
•  Por tanto la salud funda la vida y el viviente.
•  Por consiguiente, el osteópata debe buscar la salud, trabajar con este concepto, en vez de trabajar con la idea de enfermedad.

La osteopatía no es una terapéutica exclusiva, si no una idea esencial a integrar en el seno de equipos orientados hacia la salud, orientadas hacia la consideración del ser en su totalidad.

Biokinétique, biodynamique et intention en travail crânio-sacré, un texte de Franklin Sills qui parle fort bien de la santé.

[1] A. T. Still : Philosophie de l'ostéopathie, p. 51 (édition 2003).

Las leyes de causa - efecto

« De todos los aspectos del concepto osteopático, ninguno es, en la práctica, más importante ni más profundo que el reconocimiento de las leyes de causa – efecto : la disfunción o la patología no son más que un efecto. » [1]

Un estudio atento del traumatismo o de la intervención quirúrgica, interpretada a la luz de un buen conocimiento de la anatomía y de la fisiología proporciona un primer hilo conductor para guiar al osteópata hacia una comprensión de los fenómenos que presenta hoy su paciente.
Las causas pueden conyugarse, provenientes de varios orígenes :

• un pasado traumático que haya provocado bloques mecánicos,
• hábitos alimentarios como descrito anteriormente,
• el abuso de drogas de toda clase, incluso el medicamento,
• el agotamiento tanto físico como intelectual,
• el estrés y el desamparo moral, intelectual y espiritual.

Mientras esas causas no hayan sido reconocidas y mejoradas, los resultados terapéuticos, sea cual fuere el sistema empleado, serán inseguros e inestables.

Por tanto, el procedimiento del osteópata consiste en :

• Restablecer los equilibrios mecánicos y fisiológicos de su paciente,
• Ayudarlo a encontrar y eventualmente resolver sus dificultades de otro orden, orientándolo si es necesario hacia las ayudas adaptadas, es decir otros profesionales de la salud. Por lo tanto la osteopatía no es una terapéutica exclusiva, si no que el osteópata participa junto con los demás miembros del equipo sanitario, en ayudar al paciente a recobrar la salud, alentados por la consideración del ser en su totalidad.

[1] Viola Frymann : The Philosophy of Osteopathy, in Collected Paperof Viola Frymann, publicado por American Academy of Osteopathy, Indianapolis,IN, 1998, p. 283.

El cuerpo tiene el poder de superar la enfermedad

Ningún terapeuta ha curado nunca a ningún paciente.

•  Lo único que haya hecho ha sido permitir al organismo del paciente encontrar los recursos necesarios para crear de nuevo un equilibrio.
•  Está claro que esa manera de expresar las cosas puede parecer hoy en día anticuada. Pero si la manera es obsoleta (anticuada),  la idea, ¿ lo es verdaderamente ?
•  He ahí lo que escribe Viola Frymann : « Yo el terapeuta, no puedo curar la más sencilla de las heridas, pero puedo limpiarla y quitar los residuos, juntar los bordes e impedir la contaminación. No puedo curar la fractura, pero restableciendo una relación anatómica normal y protegiéndola de los movimientos traumatizantes, proporciono a la fractura las mejores condiciones para los procesos de reparación. Puede ser necesario quitar un tumor o un cálculo o cualquier entidad patológica, pero una vez la operación haya sido realizada, el cirujano debe confiar en su invisible aliado en el interior del paciente para que se desencadenen los procesos de curación » [3].

Así pues el papel del osteópata se limita, gracias a un razonamiento apoyado en el conocimiento anatómico y fisiológico :

•  en encontrar los elementos que obstaculizan los procesos normales de recuperación y mejoría,
•  en reajustarlos,
•  dejar que la “sabiduría del cuerpo” haga lo esencial : restablecer el equilibrio y la salud.

[3] Viola Frymann : The Philosophy of Osteopathy, in Collected Paper of Viola Frymann, publié par American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 282.

El cuerpo produce las sustancias necesarias

« El cuerpo constituye el taller en el que se fabrican las sustancias físicas » [2].

•  Nuestro cuerpo sobrevive gracias al aire que respiramos y el alimento que absorbemos.
•  Aunque esto haya sido poco reconocido durante mucho tiempo e incluso negado por la corriente médica clásica, es lógico pensar que salud o enfermedad dependen en gran parte de la calidad y la cantidad de los aportes alimentarios y respiratorios.

Esta parte del concepto osteopático depende de elementos ecológicos desconocidos hace cien años e incluso solo cincuenta.
La alteración de la calidad de los alimentos se hace de diferentes maneras :

•  a través de la utilización masiva de abonos minerales desequilibrados,
•  de la utilización de insecticidas y diversos productos de tratamiento,
•  de la adición de colorantes, condimentos o conservantes,
•  del refinado que elimina elementos esenciales.    

    Se hace cada vez más difícil, incluso a veces imposible, abastecer al cuerpo con los elementos brutos a partir de los cuales podrá elaborar las sustancias necesarias para un funcionamiento equilibrado.

•  Still, al ser granjero, cabe suponer que habría llevado a cabo una campaña para reformar estos aspectos de la producción y la preparación de los alimentos.
•  Cuando la costumbre de alimentar el cuerpo con alimentos naturales y no degradados está establecida o restablecida, la afirmación de Still es cierta.
•  En este caso, el restablecimiento del cuerpo en su equilibrio anatómico y fisiológico con la ayuda de un tratamiento osteopático bien realizado basta generalmente para permitirle recobrar la salud.

[2] A.T. Still : Ostéopathie, recherche et pratique (Osteopatía, investigación y práctica), §102.

Importancia de la circulación de los fluidos corporales

« Un abastecimiento abundante y completo en sangre arterial, aportándola y entregándola a todas las partes, órganos y glándulas, a través de canales llamados arterias. Y cuando la sangre ha cumplido con su trabajo, entonces, sin demora, las venas deben devolver la totalidad al corazón y los pulmones para renovarla. »[1]

• Mediante un sistema de vasos tubulares que disminuyen progresivamente de diámetro, la sangre arterial es vehiculada a partir de la bomba central, el corazón, hacia cada célula del cuerpo.
• Por otra parte, un sistema de control sensitivo regula la dimensión de estos vasos de modo que siempre puedan proporcionar el volumen exacto de sangre necesaria a los tejidos en cualquier circunstancia, adaptando así el aporte a los cambios exigidos, que estos vengan del exterior o del interior. La colecta y el transporte de la sangre desoxigenada también están organizados del mismo modo por el sistema venoso.
• El sistema circulatorio debe poder contribuir a mantener las condiciones de salud, tanto si la persona está tumbada y relajada, como si está de pie o incluso con la cabeza hacia abajo.
• Adapta las demandas del cuerpo, tanto si está a nivel del mar como en alta montaña, a una temperatura moderada o extrema, durante una competición de atletismo o una actividad intelectual sedentaria.

Múltiples anomalías pueden alterar el funcionamiento de ese delicado sistema, conllevando serias repercusiones en el seno del cuerpo. Es el motivo por el cual el osteópata debe tener un buen conocimiento anatómico tanto del sistema vascular como del sistema nervioso – autónomo.

Debe poder razonar desde la región donde se manifiesta el hallazgo patológico hasta las áreas de control autónomo, sin olvidar ninguna de las regiones por las que transitan los líquidos o las informaciones nerviosas.

[1] A. T. Still : Philosophie de l'ostéopathie (Filosofía de la osteopatía), p. 31

El cuerpo una unidad funcional

El cuerpo humano está constituido de partes que funcionan en estrecha interdependencia.
Existe a nivel del cuerpo un tejido omnipresente – el tejido conjuntivo, o fascia - que asegura a la vez :

•  la estructuración del organismo,
•  la conducción de los flujos líquidos,
•  el soporte para los vasos, los nervios y otras fibras conductoras.

Still emitió la hipótesis de que ese tejido de sostén, alterando la circulación de los fluidos (sangre, linfa, líquidos no colectados, influjos nerviosos, etc.), podía encontrarse en el origen de muchas patologías del ser humano. Este tejido está diseminado en el cuerpo como una telaraña.

•  Posee la clave de las líneas de comunicación del organismo.
•  Hace de él una unidad funcional.

La interrelación entre la estructura y la función

Still escribía : “ La enfermedad es el resultado de anomalías anatómicas a las que sigue el trastorno fisiológico » [5].

Esta idea, incluso sencilla, parece haber sido olvidada en los conceptos terapéuticos modernos.¿No parece evidente que un nervio alterado en su trayecto por una compresión o una distorsión vea su función de transmisión alterada?

• ¿No parece evidente que un vaso sanguíneo o linfático comprimido no pueda asegurar su función correctamente?
• Así pues el osteópata busca, a nivel de las estructuras corporales, las que no presentan un grado de movilidad suficiente con la finalidad de liberarlas para permitir que se desempeñen normalmente la o las funciones que dependen de ellas.

La Dra. Frymann osteópata estadounidense contemporánea, dice « El termino “ función ” no se aplica solo a las actividades vegetativas del organismo, como la circulación, la respiración, la digestión, etc. Incluye también actividades como el pensamiento, la sensación, la expresión creadora, la meditación e incluso la aspiración espiritual » [6].

[5] A. T. Still : Ostéopathie, recherche et pratique (Osteopatía, investigación y práctica), §20.
[6] Viola Frymann : «Philosophy of Osteopathy» in Collected Paper of Viola Frymann, publicado por American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 280.

Traducción Juan Bañuls

Cercare la salute

Still diceva: «L’obiettivo del medico dovrebbe essere trovare la salute. La malattia sa trovarla chiunque.» [1]

•  Il principio della vita è la salute. Quali che siano il creatore e il modo in cui le cose sono state create, sembra logico pensare che gli organismi siano stati creati o si siano sviluppati per progredire verso una salute ottimale.
•  La salute quindi costituisce la base della vita e del vivente.
•  L’osteopata deve cercare la salute, lavorare con questo concetto piuttosto che con l’idea di malattia.

L'osteopatia non è una terapia esclusiva ma un aiuto essenziale da integrare all’interno di équipe orientate verso la salute, che considerano l’essere nella sua totalità.

 [1] A. T. Still: Filosofia dell’osteopatia, p. 51 (edizione 2003).

Le leggi di causa ed effetto

«Di tutti gli aspetti del concetto osteopatico, nessuno, nella pratica, è più importante o profondo del riconoscimento delle leggi di causa ed effetto: disfunzione o patologia sono solo un effetto.» [2]

Una ricostruzione attenta del trauma o dell’operazione chirurgica, interpretata alla luce di una buona conoscenza dell’anatomia e della fisiologia, offre un primo filo d’Arianna per guidare l’operatore verso una comprensione dei fenomeni che presenta il suo paziente oggi.

Le cause possono sommarsi e avere varie origini:

•  un passato traumatico che ha indotto blocchi meccanici,
•  abitudini alimentari come descritte più avanti,
•  abuso di droghe di ogni sorta, inclusi i farmaci,
•  affaticamento, sia fisico che intellettuale,
•  stress e abbattimento morale, intellettuale e spirituale.

Fino a quando queste cause non saranno riconosciute e modificate, i risultati terapeutici, qualunque sia il sistema adottato, saranno incerti e instabili.

L’intervento dell’osteopata consiste quindi nel:

•  ristabilire gli equilibri meccanici e fisiologici del paziente,
• aiutarlo a trovare ed eventualmente a risolvere le difficoltà di altro ordine, orientandolo verso sostegni adeguati.

[2] Viola Frymann : «The Philosophy of Osteopathy», in Collected Paperof Viola Frymann, publicado por American Academy of Osteopathy, Indianapolis,IN, 1998, p. 283

Il corpo ha il potere di superare la malattia

Nessun operatore ha mai guarito un paziente.

•  L’unica cosa che è in grado di fare è permettere all’organismo del paziente di trovare le risorse necessarie a ricreare un equilibrio.
•  Come scrive Viola Frymann: «Io, con il mio intervento, non ho modo di guarire la ferita più insignificante, ma posso pulire la piaga ed eliminare le scorie, avvicinare i bordi e impedire che si contamini. Non posso guarire la frattura, ma ristabilendo una relazione anatomica normale e proteggendola dai movimenti traumatici, garantisco alla frattura le migliori condizioni per il processo di riparazione. Può essere necessario rimuovere un tumore, un calcolo o un’altra entità patologica, ma dopo l’intervento, il chirurgo deve fidarsi del suo invisibile alleato all’interno del paziente per mettere in opera il processo di guarigione». [3].

Il ruolo dell’osteopata si limita quindi, grazie a una riflessione basata sulla conoscenza anatomica e fisiologica, a :

•  individuare gli elementi che impediscono il normale processo di miglioramento,
•  correggerli,
•  lasciare che la saggezza del corpo svolga il compito essenziale: ristabilire l’equilibrio e la salute.

[3] Viola Frymann : The Philosophy of Osteopathy, in Collected Paper of Viola Frymann, publié par American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 282.

Il corpo produce le sostanze necessarie

«Il corpo è il laboratorio in cui sono fabbricate le sostanze fisiche.» [2].

•  Il nostro corpo sopravvive grazie all’aria che respiriamo e agli alimenti che assorbiamo.
•  Anche se ormai da tempo la corrente dominante della medicina ne ha tenuto poco conto o l’ha addirittura negato, è logico pensare che salute e malattia dipendano in gran parte dalla qualità e dalla quantità degli apporti alimentari e respiratori.

Questo aspetto del concetto osteopatico deriva da elementi ecologici che cent’anni fa e anche solo cinquanta erano sconosciuti. La qualità degli alimenti è alterata in vari modi:

•  l’uso massiccio di concimi minerali sbilanciati,
•  l’uso di insetticidi e numerosi prodotti chimici,
•  l’aggiunta di coloranti, additivi o conservanti,
•  la raffinazione che elimina elementi essenziali.   

   Diventa difficile, a volte addirittura impossibile, procurare al corpo gli elementi base dai quali potrà elaborare le sostanze necessarie a un funzionamento equilibrato.

•  Essendo un contadino, Still avrebbe senza dubbio portato avanti una campagna per riformare questi aspetti della produzione e della preparazione degli alimenti.
•  Quando si ha o si ristabilisce l’abitudine di nutrire il corpo con alimenti naturali e non degradati, l’affermazione di Still ritrova la sua verità.
•  A questo punto, ripristinare nel corpo l’equilibrio anatomico e fisiologico grazie a un trattamento osteopatico rigoroso, è generalmente sufficiente per fargli ritrovare la salute.

[2] A.T. Still: Osteopatia, ricerca e pratica, §102

Importanza della circolazione dei fluidi corporei

«Un apporto abbondante e completo di sangue arteriale deve essere convogliato e distribuito in ogni parte, organo e ghiandola, attraverso canali denominati arterie. Una volta che il sangue ha svolto il proprio compito, allora, senza indugi, le vene dovrebbero ricondurre il tutto al cuore e ai polmoni per rinnovarlo.»[1]

•  Attraverso un sistema di vasi tubolari che diminuiscono progressivamente di diametro, il sangue arterioso è distribuito dalla pompa centrale, il cuore, in ogni cellula del corpo.
•  Il sistema circolatorio deve essere in grado di contribuire a mantenere le condizioni di salute, che la persona sia sdraiata e rilassata, in posizione eretta o addirittura a testa in giù.
•  Il sistema si adegua alle richieste del corpo, che si trovi al livello del mare o in alta montagna, in una temperatura mite o estrema, in una competizione atletica o in un’attività sedentaria.

umerose anomalie possono alterare il funzionamento di questo delicato sistema, provocando serie ripercussioni in tutto il corpo. L’osteopata deve quindi possedere una buona conoscenza anatomica del sistema vascolare e del sistema nervoso autonomo.

Deve poter riflettere sulla regione in cui si manifesta la congiuntura patologica e sulle aree di controllo, senza dimenticare nessuna delle zone attraverso le quali transitano i fluidi o le informazioni nervose.

[1] A. T. Still : Philosophie de l'ostéopathie (Filosofía de la osteopatía), p. 31

Il corpo, un’unità funzionale

Il corpo umano è costituito da parti che funzionano in stretta interdipendenza.
All’interno del corpo esiste un tessuto onnipresente – il tessuto connettivo, o fascia – che garantisce:

•  l’organizzazione dell'organismo,
•  il passaggio dei fluidi liquidi,
•  il supporto per vasi, nervi e altre fibre conduttrici.

Still emise l’ipotesi che questo tessuto di sostegno, alterando la circolazione dei fluidi (sangue, linfa, liquidi non raccolti, influsso nervoso, etc.), potesse essere all’origine di numerose patologie dell’essere umano. È un tessuto disseminato ovunque nel corpo, come una ragnatela.

•  Possiede la chiave dei circuiti di comunicazione dell’organismo.
•  Fa di esso un’unità funzionale.

La relazione struttura-funzione

A.T. Still: «La malattia è il risultato di anomalie anatomiche cui segue il disordine fisiologico.» [5].

Questa idea, anche se semplice, sembra trascurata nei concetti terapeutici moderni. Non è forse evidente che la funzione di trasmissione di un nervo, disturbato nel suo percorso da una compressione o una distorsione, sia alterata?

•  Non è forse evidente che un vaso sanguigno o linfatico compresso possa non svolgere la propria funzione correttamente?
•  L’osteopata cerca quindi, tra le strutture del corpo, quelle che non presentano un grado di mobilità sufficiente, al fine di liberarle per permettere che la o le funzioni che ne dipendono si svolgano normalmente.

Dr Viola Frymann «Il termine funzione non si applica solamente alle attività vegetative dell’organismo, come circolazione, respirazione, digestione, etc. Include anche attività come il pensiero, le sensazioni, l’espressione creatrice, la meditazione e anche l’aspirazione spirituale.» [6].

[5] A. T. Still: Osteopatia, ricerca e pratica, §20.
[6] Viola Frymann : «Philosophy of Osteopathy» in Collected Paper of Viola Frymann, publicado por American Academy of Osteopathy, Indianapolis, IN, 1998, p. 280.

 Traduzione: Luca Nicolaj & Gérald Urdich