Entrée médiathèque
Une information n'est une information que si elle circule
Mais à chaque fois qu’une information est transmise, elle est altérée, par celui qui la transmet comme par celui qui la reçoit.
Il s’agit là d’une simple constatation. Il y a là un phénomène, et il semble inéluctable. Nous devons donc faire avec, tout en essayant, puisque nous en sommes conscients, de le minimiser.
Transmission orale
Dans les civilisations moins développées que la nôtre, une large part de la transmission de la connaissance se faisait oralement. Nous pourrions donc penser qu’il peut en être encore ainsi de nos jours. Ce serait méconnaître le fait qu’aujourd’hui, le savoir à transmettre, et l’outil de transmission – le langage – sont devenus très diversifiés et donc particulièrement complexes.
Transmission écrite
Il nous semble que malgré ses imperfections, la transmission écrite demeure le meilleur système.
À celui qui veut transmettre, l’écrit donne le temps suffisant pour élaborer, construire, ordonner, corriger, avant de délivrer.
À celui qui reçoit, l’écrit fournit une source stable, persistante, à laquelle se référer en toutes circonstances en cas de doute.
Enfin, l’écrit limite l’altération inhérente à la transmission : une information transmise de bouche à oreille s’altère à chaque transmission ; la référence à une source unique ne conduit qu’à une seule altération pour chaque personne qui s’y réfère.
Cette partie du site donne donc accès à des informations les plus complètes possibles sur les écrits et traductions qui nous semblent essentiels pour l'ostéopathie et pour l'approche tissulaire.
L'indicible
Il n'en demeure pas moins vrai qu'une partie essentielle de notre activité est du domaine de l'indicible.
Il faut expérimenter.
N'est vrai pour chacun que ce qu'il a expérimenté.
Et pour cela, rien ne vaut l'expérimentation accompagnée de praticiens déjà formés.
Ils ne peuvent certes percevoir à notre place, mais ils peuvent nous aider à accéder à une meilleure perception.
En ce sens l'ostéopathie ne peut vraiment se transmettre que par compagnonnage, ce qui suppose de petits groupes, au sein desquels enseignants et étudiants peuvent se côtoyer et communiquer sans retenue.