Glossaire
Lors de la verbalisation ou de l'expression écrite, le mot constitue un maillon essentiel de la chaîne de compréhension d'un sujet : un mot mal compris ou auquel on accorde un sens différent de celui qui lui est assigné, joue le rôle de maillon faible dans le cheminement logique du raisonnement et conduit à une difficulté d'intégration des données présentées.
Que le lecteur, ne se méprenne pas : l'idée n'est pas d'imposer le sens d'un mot, mais d'indiquer clairement le sens qui lui est assigné dans le contexte d'utilisation. Il s'agit seulement de créer un consensus, d'autant plus nécessaire que le mot peut posséder différents sens.
Absolu. adj.. (lat. absolutus, " achevé "). 1/ Total, complet, sans réserves. 2/ Sans nuances ni concessions. 3/ Qui tient de soi-même sa propre justification ; sans limitation. Absolu. n. m. Ce qui existe indépendamment de toute condition (par opposition à relatif).
Actualisation. n. f. (de actualiser) 1/ Passage de la puissance à l’acte. On a dit aussi actuation. 2/ Passage de l’état potentiel (virtuel) à l’état réel ou manifesté. On dit aussi Actuation.
Actualiser v. t. 1/ Opérer l'actualisation de. 2/ Donner un caractère d'actualité à (une chose ancienne), moderniser. 3/ En économie, transformer en valeur actuelle (unpatrimoine ancien, des revenus futurs). 4/ En linguistique, faire passer (un élément du langage) du système de la langue à la réalité observable de la parole, dudiscours. 5/ Courant, mettre à jour. 6/ Faire passer de l'état potentiel à l'état manifesté (actuel). Cf. Potentialisation.
Actuel. adj. (lat. Actualis « agissant »). 1/ Qui est en acte (et non en puissance, virtuel). 2/ Qui existe dans le moment présent, l’époque présente, qui lui appartient, lui convient. 3/ En physique, énergie actuelle, ou cinétique (opposé à potentielle). 4/ Qui intéresse notre époque, se trouve au goût du jour.
Agrégat. 1/ Ensemble hétérogène d'éléments qui adhèrent solidement entre eux. 2/Réunion d'éléments matériels juxtaposés, généralement hétérogènes, présentant entre eux une certaine cohésion et formant un tout compact.
Attention. n. f.. (lat. attendere " tendre vers "). 1/ Concentration de l'activité mentale sur un objet déterminé. 2/ Capacité de l'être à sélectionner, parmi l'ensemble des influx qui lui par-viennent, ceux qui l'intéressent tant pour ce qui concerne leur qualité (son, vue, goût, toucher, etc.) que leur localisation dans l'espace. 3/ Le contrôle de l'attention est relié à la maîtrise de l'espace de perception. 4/ Projection de la conscience (" je ") dans l'espace physique, déter-minant d'une part un espace virtuel fermé - un champ d'attention - dans lequel elle perçoit, et discriminant d'autre part les stimuli sensoriels auxquels elle s'intéresse. Avec l'attention, " je " détermine d'où il perçoit (espace) et ce qu'il il perçoit (type de stimulus). Cf. Intention.
Autonome. adj. (du grec autos, "soi-même", et nomos, "loi"). Qui jouit de l'autonomie, c'est-à-dire d'indépendance, de possibilité de décider, pour un organisme, pour un individu, par rapport à un pouvoir central, à une hiérarchie, une autorité. Système nerveux autonome : système nerveux différent du système nerveux central, gérant les mécanismes automatiques du corps. Il est composé des systèmes sympatique et parasympatique.
Avoir. v. tr. Posséder. Avoir. n. m. L'effet, le résultat d'une cause. Le résultat d'un faire. Dans le modèle logique cause/effet, un des trois niveaux fondamentaux de l'existence : un être fait pour avoir. Cf.Cause, Effet, Être, Faire.
Canon. (gr. kanôn, « règle ») 1. En théologie, décret, règle concernant la foi ou la discipline religieuse. (Les canons de l’Église). Dans les arts, ensemble de règles servant à déterminer les proportions idéales du corps humain (à l’origine, dans la statuaire grecque). Principe servant de règle ; objet pris comme type idéal, référence.
Cause. n. f. (lat. causa). Ce par quoi une chose existe ; ce qui produit quelque chose ; origine, source, principe. Cause et effet constituent un couple logique. Cf. Effet.
Centrage. n. m. Action de centrer quelque chose, un objet. Dans nos entraînements, le cen-trage est l'établissement conscient de la présence de la conscience dans l'ici et le maintenant.
Cohérence. n. f. (lat. cohoerens, de cohoerere " adhérer ensemble "). Liaisons, rapports étroits d'idées, de concepts qui s'accordent entre-eux ; absence de contradiction.
Cohérent. adj. (lat. cohoerens, de cohoerere " adhérer ensemble "). Qui présente de l'homogénéité. Qui se compose de parties liées et harmonisées entre-elles.
Communication. n.f. (lat. communicatio " commerce, relation ") 1/ Fait d'établir une relation avec quelque chose ou quelqu'un. 2/ Échange réciproque d'énergie, d'information, avec conscience et intention.
Complexe. adj., complexité. n. f. (lat. complexus, de complecti " contenir ") Qui se compose d'éléments différents, combinés de manière telle qu'on ne peut saisir facilement les relations et dépendances mutuelles.
Comportement. n. m. (de comporter, lat. comportare " transporter ; supporter "). 1/ Manière de se comporter, manière d'être. 2/ Ensemble de réactions observables consécutives à une situation.
Compréhension. n. f. (lat. comprehension, de comprehendere). 1/ Faculté de comprendre, d'embrasser par la pensée. 2/ Action de comprendre, de prendre avec soi.
Comprendre. v. tr. (lat. comprendere, de comprehendere, " saisir "). 1/ Avoir en soi, être formé de ; contenir. 2/ Mettre dans un tout, incorporer. 3/ fig. Appréhender par la connais-sance. Concevoir, saisir le sens, faire sien. 4/ Admettre, approuver.
Concept. n. m. (lat. conceptus, de concipere " recevoir "). Représentation mentale générale et abstraite de quelque chose.
Connaissance. n. f.. Fait de connaître, de savoir. Connaître. v. tr. (lat. cognoscere). Avoir présent à l'esprit un objet réel ou vrai (concret ou abstrait, physique ou mental) ; être capable de former l'idée, le concept, l'image de. Cf. Percevoir.
Conscience. n. f. (lat. co de cum " avec " qui suggère l'association, comme dans coexistence, connaissance etc.) et scire " savoir ". 1/ Chez l'humain, faculté de connaître sa propre réalité et de la juger. 2/ Plus généralement, conséquence de la décision d'être. Être conscient, c'est exister ; ou exister, c'est être conscient. Les deux sont indissociables. Et vivre, c'est expérimenter l'être ou la conscience. On peut donc dire que tout être vivant du plus simple au plus complexe est conscient. De plus, il fera tout pour conserver sa conscience, c'est-à-dire son état d'être ou d'existence. Des mécanismes parfois très complexes, comme l'immunité et l'homéostasie, trouvent là leur origine. Cf. Être.
Contradictoire. adj. (lat. contradictorius « contredire ») 1/ Qui contredit, s’oppose, implique une contradiction. Qui contient une opposition inhérente. 2/ Couple de deux termes identiques dont l’un est nié. 3/ Pour Lupasco, postulat par lequel affirmation et négation, identité et non-identité (ou diversité) sont indissociables : à tout événement, ou élément logique quelconque, et par conséquent au signe qui le symbolise, s’oppose de manière inhérente un anti-événement, un anti-élément logique et donc un terme, une proposition, un signe contradictoire. Lupasco insiste sur le terme contradictoire au lieu de contraire, parce qu’il ne s’agit pas de deux données différentes, mais d’un antagonisme inhérent à la même donnée.
Conversion. n. f. (lat. conversio « action de se tourner vers Dieu », de convertere). Changement, transformation, mutation. 1/ Fait de passer d’une croyance considérée comme fausse à la vérité présumée. 2/ Fait de se changer en autre chose. 3/ Dans l’approche tissulaire, le passage du refus de communiquer à l’acceptation. Ce passage se fait au moment du still-point et se manifeste par une expansion de la zone tissulaire qui se libère.
Cybernétique. n. f. (gr. kubernân, « diriger ») 1/ Étude des processus de commande et de communication chez les êtres vivants, dans les machines et les systèmes sociologiques et économiques. 2/ Étude, compréhension et systématisation de la manière dont les systèmes vivants gèrent l’information.
Cycle. n. m. (lat. cyclus, du gr. kuklos, cercle). 1/ Suite ininterrompue de phénomènes qui se renouvellent dans un ordre immuable. 2/ Durée d'une telle suite.
Déduction. n. f. (lat. deductio). 1/ Procédé de pensée par lequel on conclut de propositions prises pour prémisses, à une proposition qui en résulte, en vertu de règles logiques. 2/ Raison-nement logique et rigoureux. Cf. Induction. Déduire. n. f. (lat. deducere " faire descendre "). 1/ Exposer en détails suivant un ordre logi-que. 2/ Conclure en partant de propositions prises pour prémisses
Densité. n. f. (lat. densitas " épaisseur "). 1/ Qualité de ce qui est dense, compacité, épaisseur. 2/ Rapport existant entre masse et volume. 3/ Dans l'approche ostéopathique tissulaire, la relation de lla matière à l'espace que l'on peut extrapoler en relation énergie/espace. Cf. Tension, vitesse.
Dialectique. n.f. (gr. dialektikê, « art de discuter »). 1/ Méthode de raisonnement qui consiste à analyser la réalité en mettant en évidence les contradictions de celle-ci et à chercher à les dépasser. Dans Platon, Art de discuter par demandes et réponses. Au Moyen Âge, Logique formelle (opposé à rhétorique). Chez Kant, Logique de l’apparence. Chez Hegel, Marche de la pensée reconnaissant le caractère inséparable des propositions contradictoires (thèse et antithèse), que l’on peut unir dans une catégorie supérieure (synthèse). 2/ Dans notre conception, résultat du dialogue entre deux termes opposés.
Dialogique. adj. Qui a la forme d’un dialogue, d’un échange. L’intérêt des couples d’opposés est de faire dialoguer, échanger les deux parties et non de les opposer. Pensée dialogique. Dialogisme. n. m. (de « dialogue »). Système de pensée dialogique. Dialogue. n. m. (lat. dialogus et gr. dialogos de logos). 1/ Entretien entre deux personnes. 2/ Échange entre deux pôles de nature opposée. Dialogue tissulaire. n. f. néol. Le dialogue tissulaire repose sur l’analyse de la manière dont la structure vivante du patient réagit à la projection en elle de l’être praticien et sur la capacité de l’être praticien à modifier la manière dont il se projette par l’attention et l’intention, dans le but d’envoyer une information, pour obtenir une réponse de la structure vivante relative à l’information projetée. L’objectif est ici d’envoyer une information précise et d’analyser la réponse à cette information.
Dogme. n. m. (lat. dogma, gr. dogma). Point de doctrine regardé comme vérité fondamentale, incontestable que l'on ne remet pas en cause.
Échange. n. m (de échanger, lat. cambiare). 1/ Cession moyennant contrepartie. 2/ Passage dans les deux senset circulation de substances entre la cellule et le milieu extérieur. La vie est fondée sur l'échange.
Effet. n. m (lat. effectus, de efficere "réaliser, exécuter "). 1/ Ce qui est produit par une cause. 2/ Résultat d'une action. Effet et cause constituent un couple logique. Cf. Cause.
Efflux. n. m. (néol. opposé à Influx). Flux ou information allant du dedans vers le dehors. Correspond au terme anglais Output. Cf. Flux, Influx.
Émotion. n. f. (de émouvoir, d'après motion " mouvement "). 1/ Réaction affective, plus ou moins intense, se manifestant par divers troubles, surtout d'ordre neurovégétatif. 2/ Trouble subi, agitation passagère causés par un sentiment vif de peur, de surprise, de joie, etc.
Énergie. n. f. (angl. energy, gr. energeia, " force en action "). 1/ Capacité que possède un système à produire un travail. Il existe plusieurs formes d'énergie, notamment mécanique, thermique, électrique, solaire, rayonnante, etc. L'énergie peut passer d'une forme à une autre, ou se décomposer en plusieurs formes. Les physiciens du XIXe siècle ont montré que l'énergie totale d'un système demeure constante. L'énergie peut être non manifestée (potentielle) ou circuler, se manifestant généralement sous forme de flux. L'énergie est un des trois éléments fondamentaux de l'univers physique. 2/ Phénomène résultant de la circulation de flux entre deux terminaux. 3/ Sur le plan subjectif, le concept d'énergie devient possible grâce à la partition de l'être en " moi/non moi " qui crée l'espace et la possibilité d'échange entre le " non moi " et le " moi ". Cf. Espace et temps. 4/ En bioénergétique, information en mouvement. Cf. Information.
Enracinement. n. m. (de " racine "). En ostéopathie tissulaire, action de se relier à la partie physique de son être. La sensation de ressentir le poids du corps, relié au sol.
Entropie. n.f. (1877 ; formé en allemand par Clausius, du gr. entropia « retour en arrière » ) 1/ En thermodynamique, fonction définissant l’état de désordre d’un système, croissante lorsque celui-ci évolue vers un autre état de désordre accru. L’entropie augmente lors d’une transformation irréversible. 2/ Dégradation de l’énergie liée à une augmentation de cette entropie. Cf. Néguentropie.
Espace. n. m. (lat. spatium " étendue ", " distance "). 1/ Sur le plan objectif, étendue indéfi-nie qui contient et entoure tous les objets. Distance qui sépare les choses ou éléments de l'univers physique. L'espace est un des trois éléments fondamentaux de l'univers physique. 2/ Sur le plan subjectif, l'espace est une perception de la conscience consécutive à la séparation " moi/non moi " résultant de la décision d'être. Cf. Énergie, Temps.
Être. v. intr. Exister. Être, exister, découle d'une décision : " Je suis ". " Je suis ", me définit comme " moi " centre, fulcrum, par rapport à un environnement que je considère comme ex-térieur à moi, différent de moi, défini ou considéré comme " non moi ". Ainsi, la décision " je suis " crée la dualité. " Je suis " crée l'individuation et en même temps la conscience, celle d'être, d'exister comme séparé d'un environnement considéré comme extérieur. Dans le cou-ple logique cause/effet, l'être est à la cause. Cf. Faire, Avoir, Cause, Effet. Être. n. m 1/ Ce qui est. 2/ Entité consciente, mais pas forcément consciente de sa conscience, qui échange ou communique avec son environnement pour préserver la perception de son existence. Cf. Conscience, Communication.
Événement. n. m. (du lat. evenire, « arriver ») .1/ Ce qui se produit, arrive ou apparaît ; fait, circonstance. 2/ Fait important, marquant. 3/ Statistique. Éventualité qui se réalise, dans un univers donné.
Évolution. n. f. (lat. evolutio " déroulement ") 1/ Transformation graduelle et continuelle. L'évolution des mœurs. 2/ Succession des phases d'une maladie. 3/ Ensemble des change-ments subis au cours des temps géologiques par les lignées animales et végétales, ayant eu pour résultat l'apparition de formes nouvelles.
Expérience. n. f. (lat. experientia, de experiri " faire l'essai de "). 1/ Connaissance acquise par une longue pratique jointe à l'observation. 2/ Tout ce qui est appréhendé par les sens et constitue la matière de la connaissance humaine. 3/ Ensemble des phénomènes connus et connaissables. 4/ Ce qui résulte de la confrontation de l'individu au milieu extérieur ; les perceptions et impressions qui en résultent. Cf. Échange, Communication, Perception. Expérimenter. v. tr. 1/ Action de faire l'expérience de quelque chose. 2/ Confronter le milieu extérieur et échanger avec lui. 3/ Vivre, c'est expérimenter l'être ou la conscience.
Faire. v. tr. Réaliser un être. L'action d'un être pour avoir. Dans le modèle logique cause/effet, le faire se situe entre cause et effet. Cf. Être, Avoir, Cause, Effet.
Faire. n. m. Manière de mettre en œuvre, d'agir pour un être.
Fluide. n. m. et adj. (lat. fluidus, de fluere " couler "). 1/ Liquide. 2/ Tout corps qui épouse la forme de son contenant. 3/ Force, influence subtile et mystérieuse qui émanerait des astres, des êtres et des choses (principe d'explication des formes d'énergie inexpliquées).
Flux. n. m (lat. fluxus " écoulement ", de fluere " couler "). 1/ Écoulement. 2/ En physique, déplacement (d'ions, de particules, d'énergie). L'énergie se manifeste en flux. Cf. Influx, Efflux.
Fonction. n. f. (lat. functio " accomplissement "). 1/ Action, rôle caractéristique d'un élément ou d'un organe dans un ensemble. 2/ Dans l'approche tissulaire, nous la considérons comme la pulsion vitale (l'énergie vitale), non spécifique, canalisée et dirigée par une structure pour devenir spécifique, dans le but de résoudre un ou des problèmes particuliers relatifs à la survie de l'organisme. Fonction et structure constituent un couple logique, l'un se définissant par rapport à l'autre. Cf. Structure
Fractal. adj. (du lat. fractus « brisé ») Concept dû au mathématicien français Benoît Mandelbrot. Objet fractal : objet mathématique servant à décrire des objets de la nature dont les formes découpées laissent apparaître à des échelles d’observation de plus en plus fines des motifs similaires (éponge, flocon de neige, etc.). Ce terme s’applique à toute forme ou structure qui reste semblable à elle-même quel que soit le niveau auquel on l’observe. Ainsi, une petite branche d’arbre ressemble à une grosse, laquelle ressemble à l’arbre dans sa totalité ; la feuille d’une fougère à l’ensemble de la plante ; un cristal de neige à la plus petite des structures cristallines qui le compose. On peut générer des formes fractales d’une grande complexité à partir de règles mathématiques simples et répétitives. La complexité émerge de la simplicité partagée.
Fulcrum. n. m. (mot anglais, lat. fulcrum " point d'appui "). Point d'appui, pivot. Nous avons conservé le terme anglais particulièrement utilisé chez les ostéopathes. Un fulcrum peut être objectif, c'est-à-dire de nature matérielle (point d'appui ou centre mécanique) ou subjectif c'est-à-dire immatériel (centre de conscience). Un fulcrum est relié à l'espace.
L'approche tissulaire envisage la cellule comme une conscience déterminant un espace limité par une membrane et centré sur un fulcrum. Le corps se conçoit alors comme une organisation d'espaces et de limites, centrés sur des fulcrums. Un espace organisé de consciences ou un espace de consciences organisées… Cette juxtaposition d'espaces limités finit par constituer des volumes et donc des formes, le tout manifestant un mouvement permanent d'expansion/rétraction, conséquence perceptible de la vie manifestée. Le corps peut se consi-dérer comme un ensemble liquidien pulsatile rythmique -expansion/rétraction-, organisé par un système de cloisonnement fibreux -membranes, fascias-, centré mécaniquement sur le ful-crum de Sutherland.
Un fulcrum peut être physiologique, c'est-à-dire qu'il est intégré dans l'organisation du sys-tème qui fonctionne avec lui. Il peut également être aphysiologique, c'est-à-dire imposé au sein du système. Une rétention, à cause de la rétraction tissulaire qu'elle crée, impose un fulcrum non physiologique que le système doit gérer en créant des compensations. Cf. Still-point.
Fulcrum de Sutherland. Point d'appui à l'immobilité relative, situé au niveau du sinus droit, jonction de la tente du cervelet et de la faux du cerveaux. Dans l'approche tissulaire, le ful-crum de Sutherland est considéré comme le centre mécanique du corps.
Globalité. néol. f. (de globe, fig. " masse totale "). Désigne un ensemble considéré dans son entier.
Gouverner. v. transitif (lat. gubernare de gubernaculum " aviron ", du gr. kubernân). Diriger, orienter dans une direction. Noter que le gouvernail dirige le bateau, mais n'est pas le moteur.
Hétérogène. adj. (gr. heteros « autre » et genês, de genos « naissance, origine »). Composé d’éléments de nature différente. Syn. divers, diversifié, disparate. Cf. Homogène. Hétérogénéité. n. f. Caractère de ce qui est hétérogène, divers. Cf. Homogénéité.
Heuristique. n. f. (gr. heuriskein, « trouver »). Qui a une utilité dans la recherche, notamment scientifique et épistémologique ; qui aide à la découverte. Hypothèse heuristique.
Hiérarchie. n. f. (gr. hieros, « sacré », et arkhein, « commander » et lat. médiéval hierarchia « ordre de subordination ») 1/ Toute organisation en série décroissante ou croissante d’éléments classés selon leur grandeur ou leur valeur, mais également le classement des fonctions, des dignités, des pouvoirs dans un groupe social selon un rapport de subordination et d’importances respectives (hiérarchie administrative). 2/ Organisation d’un ensemble en une série où chaque terme est supérieur au terme suivant par un caractère de nature normative. Dans les phénomènes d’évolution, la hiérarchie peut être spatiale ou temporelle. Cf. Système.
Holarchie. n. f. (néol. Du gr. holos « tout », et arkhein, « commander ») Ensemble de holons organisés en système à structure rayonnante, se subdivisant en sous-systèmes. Une holarchie est comme une organisation fractale dans laquelle toutes les parties présentent les mêmes caractéristiques de base. Une holarchie peut donc elle-même se voir comme un holon.
Holisme. n. m. (gr. holos " tout entier "). 1/ Doctrine épistémologique selon laquelle, face à l'expérience, chaque énoncé scientifique est tributaire du domaine tout entier dans lequel il apparaît. Doctrine ou concept s'intéressant à la globalité des choses. 2/ théorie selon laquelle l'homme est un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ses différents composants isolés les uns des autres.
Holistique. adj. (gr. holos " entier "). Caractérise l'holisme. Global.
Holon. n. m. (néol. du gr. holos « tout », associé au suffixe « on » désignant une particule, une partie, comme dans proton ou neutron). Entité postulée chargée de représenter le concept de Je/Non-je ou de Tout/Partie de toute manifestation, de la plus simple (entité) à la plus complexe (système).
Homéostasie. nf. (grec homoios, "semblable" et stasis, "arrêt"). Physiol. Tendance des organismes vivants à maintenir constants leurs paramètres biologiques face aux modifications du milieu extérieur. Terme forgé par le physiologiste américain Cannon et qui désigne l'état d'un organisme fonctionnant en bon équilibre et harmonie.
Homogène. adj. (gr. homos « semblable, le même » et genês, de genos « naissance, origine »). De structure uniforme ; dont les éléments constitutifs, les parties, sont de même nature ou répartis de façon uniforme. Qui est de même nature (en parlant des parties d’un tout). Syn. analogue, même, semblable. Cf. Hétérogène. Homogénéité. n. f. Caractère de ce qui est homogène, unifié. Cf. Hétérogénéité.
Hypothèse. n. f. (gr. hupothesis de thesis " action de poser "). Proposition relative à l'expérimentation de phénomènes naturels, admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle et à la vérification de l'expérimentation.
Immobilité. n. f. (lat. immobilis " qui ne se déplace pas "). Non mouvement. Un fulcrum, est par nature immobile par rapport à ce qu'il centre. Il est mobile par rapport à ce qui le centre. Un être, (une conscience) est immobile par rapport à ce qu'il centre et mobile par rapport à ce qui le centre. Ne pas confondre immobilité et inertie. Cf. Inertie.
Impulsion rythmique tissulaire (IRT) néol. f. Expansion/rétraction alternative de toute structure vivante, selon un rythme qui lui est propre. Dans le concept tissulaire, on attribue la source de l'impulsion à la manière qu'a une structure de se sentir exister : elle entretient un échange alternatif avec son environnement qui se manifeste par l'expansion/rétraction. Cf. Marée, Still-point.
Induction. n. f. (lat. inductio " suggestion "). 1/ Opération mentale consistant à remonter des faits à la loi, des cas particuliers donnés ou observés à une proposition plus générale. 2/ Opération consistant à remonter des faits à la cause qui les a engendrés. 3/ Demande formu-lée à la structure tissulaire par envoi d'une intention consciente ou injonction. Cf. Intention, Injonction.
Induire. v. tr. (lat. inducere " recouvrir "). Procéder par induction.
Inertie. n. f. (lat. inertia " inactivité "). 1/ État de ce qui est inerte, sans mouvement inhérent. 2/ Incapacité au mouvement. 3/ Résistance qu'opposent les corps à la mise en mouvement ou au changement de mouvement. 4/ Sans vie.
Information. n. f. (lat. informatio de informare " façonner, former "). 1/ Renseignement sur quelque chose ou quelqu'un. 2/ Élément de connaissance susceptible d'être codé pour être conservé, traité ou communiqué. 3/ Élément ou système pouvant être transmis par un signal ou une combinaison de signaux. Cf. Énergie, Donnée. Informer. n. f. (lat. informare " façonner, former "). 1/ Donner une forme, une structure, une signification. Avec l'attention, la conscience se projette et détermine l'espace dans lequel elle communique, avec l'intention, elle donne un sens une forme à sa projection. 2/ Transmettre une information.
Influx. n. m. (lat. in " dedans " et flux). Flux ou information allant du dehors vers le de-dans. Correspond au terme anglais Input. Cf. Flux, Efflux.
Injonction. n. f. (lat. injunctio). 1/ Action d'enjoindre, d'ordonner expressément. 2/ Dans le dialogue tissulaire, envoi à la structure vivante d'une intention sans faille. Itératif, ive. Adj. (lat. iterativus, de iterare, « recommencer »). Fait ou répété plusieurs fois. Les injonctions adressées aux consciences tissulaires sont souvent envoyées de manière itératives : attention focalisée sur la zone dense, le praticien envoie son injonction et analyse la réponse tissulaire. Lorsque les structures se mettent en mouvement – signe qu'elles libèrent de l'énergie –, le praticien suit leurs mouvements, jusqu'à leur retour au neutre, still-point et expansion. Tant que l'expansion suivant le still-point n'est pas franche, ou s'il reste encore de la densité, le praticien renvoie l'injonction et suit une nouvelle fois les tissus. Il recommence autant de fois que nécessaire pour obtenir la libération. Cf. Intention.
Intelligence. n. f. (lat. intellegentia, de intellegere " comprendre "). 1/ Faculté de connaître, de comprendre. 2/ Ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance concep-tuelle et rationnelle (par opposition à sensation et intuition). 3/ Faculté de discerner les liens de cause à effet et d'établir les importances relatives. Cf. Comprendre, Percevoir, Conscience.
Intention. n. f. (lat. intentio " action de diriger vers "). 1/ Dessein délibéré d'accomplir un acte, volonté. 2/ Fait de se proposer un certain but - dessein ferme et prémédité - but même qu'on se propose d'atteindre. 3/ Dans le concept tissulaire, modulation de l'attention, à la-quelle la conscience donne un sens, une forme. Avec l'intention, la conscience envoie une information dans l'espace qu'elle a choisi d'occuper. L'intention permet de formuler une demande. La structure vivante répond à l'intention, mais elle répond selon ses possibilités du moment. Cf. Attention, Information, Injonction.
Interface. n. f. (mot anglais lat. facies " devant, avant "). 1/ Surface de séparation entre deux structures distinctes de la matière. 2/ Limite commune à deux ensembles ou matériels. 3/ Structure placée entre deux systèmes qui ne communiquent pas ensemble et qui leur permet de communiquer. Le corps est une interface entre l'univers non matériel, celui de la cons-cience, de l'être et l'univers matériel, celui de l'avoir.
Intuition. n. f. (lat. intuitio, de intueri " regarder attentivement "). Forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement.
Irrationnel. adj. (lat. irrationalis " non doué de raison "). Qui n'est pas rationnel, non conforme à la raison, ou du domaine de la raison. Cf. Rationnel, Subjectif, Objectif.
Je. pron. pers. (lat. ego " je "). 1/ Me, Moi. 2/ Une conscience, consciente ou non de sa cons-cience. 3/ Un fulcrum subjectif.
Logique. n. f. (gr. logikê, de logos " raison "). 1/ Science du raisonnement en lui-même, abstraction faite de la matière à laquelle il s'applique et de tout processus psychologique. 2/ Manière de raisonner juste, méthode, suite cohérente d'idées. 3/ Ensemble des procédés cognitifs ; leur étude. 4/ Ensemble des relations qui règlent le fonctionnement d'une organisa-tion, ou l'apparition de phénomènes.
Marée. n. f. (de mer). 1/ Mouvement oscillatoire du niveau de la mer, dû à l'attraction de la lune et du soleil sur la masse d'eau des océans. Flux et reflux de la marée montante et descen-dante. 2/ En ostéopathie crânienne, on nomme ains il'alternance d'expansion/rétraction manifestant l'impulsion rythmique tissulaire.
Matière. n. f. (lat. materia, materies, d'abord " bois de construction ", puis " matière "). 1/ Substance qui constitue les corps, est objet d'intuition dans l'espace et possède une masse mécanique. 2/ Substance expérimentable et connaissable par les sens. 3/ Énergie concentrée, stabilisée et organisée dans l'espace et dans le temps.
Mémoire. n. f. (lat. memoria). 1/ Faculté de se rappeler des états de conscience passés et ce qui s'y trouve associé : l'esprit en tant qu'il garde le souvenir du passé. 2/ Conservation ou rétention consciente ou inconsciente d'informations.
Métaphore. n. f. (grec metaphora, transport). Procédé consistant à modifier le sens d’un mot en lui attribuant une signification par comparaison sous-entendue.. (Ex. : la lumière de l'esprit, la fleur des ans, brûler de désir, écoute palpatoire, etc.).
Modèle. n. m. (lat. modellus, de modulus). Représentation simplifiée d'un processus, d'un système.
Modulation. n. f. (lat. modulatio, de l'it. Modulazione). 1/ Chacun des changements de ton, d'accent, d'intensité, de hauteur dans l'émission d'un son. 2/ En radio, opération par laquelle on fait varier l'amplitude, l'intensité, la fréquence, la phase d'un courant ou d'une oscillation (onde porteuse), en vue de transmettre un signal. 3/ Dans l'approche tissulaire, modification de l'attention qui transporte une information précise. Nous disons que l'intention et une mo-dulation de l'attention. Cf. Attention, Intention. Moduler. v. tr. (lat. modulari). Effectuer une modulation.
Modus operandi. n. m. (d'origine latine). Manière de procéder.
Mouvement. n. m. (lat. movere, "mouvoir"). Déplacement, changement de position d'un corps dans l'espace. Le mouvement, c'est de la matière qui se déplace dans l'espace à l'aide d'énergie, pendant un certain temps.
Néguentropie. n. f. (1964 ; de l’anglais. neg(ative) entropy ). Entropie négative ; augmentation du potentiel énergétique, caractéristique de la matière vivante. Cf. Entropie.
Nomenclature. n. f. (lat. nomenclatura " action d'appeler par le nom "). 1/ Ensemble de termes techniques d'une discipline, présentés selon un classement méthodique. 2/ Ensemble des entrées d'un dictionnaire.
Objectif. adj. (lat. objectus, " placé devant "). Qui concerne l'objet, et existe indépendamment de la pensée. Cf. Subjectif.
Ontogenèse ou ontogénie. n. f. (gr. ôn, ontos « l'être, ce qui est », et genesis, « origine »). Développement de l'individu, depuis la fécondation de l'œuf jusqu'à l'état adulte. Cf. Phylogenèse.
Organisation. n. f. (lat. organon " outil "). 1/ Action d'organiser, de structurer, d'arranger. 2/ Manière dont les différents organes ou parties d'un ensemble complexe, d'une société, d'un être vivant sont structurés, agencés ; la structure, l'agencement eux-mêmes.
Organisme. n. m. (de organe). 1/ Être vivant, animal ou végétal ayant une individualité pro-pre ; ensemble des organes qui le composent. 2/ Système vivant.
Palpation. n. f. (de palper). Examen consistant à palper les parties extérieures du corps pour apprécier les caractères physiques des tissus, la sensibilité des organes. Cf. Perception.
Palper. v. transitif. (lat. palpare). Examiner en touchant, en tâtant avec la main, les doigts. Cf. Percevoir.
Paradigme. n. m. (lat. paragidma, gr. paradeigma « exemple »). Modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiqueou philosophique.
Paramètres objectifs. Caractéristiques physiques des structures corporelles auxquelles le praticien doit s'accorder pour pouvoir enter en communication avec elles. Les trois paramètres objectifs essentiels sont la densité, la tension et la vitesse.
Paramètres subjectifs. Eléments subjectifs grâce auxquels le praticien-conscience peut entrer en communication avec la structure tissulaire vivante, donc consciente, et contrôler la communication.
Pédagogie. n. f. (gr. paidagôgia " instruction "). 1/ Science de l'éducation des enfants. 2/ Méthode d'enseignement.
Perception. n. f. (lat. perceptio, de percipere " saisir par le sens "). 1/ Action, fait de perce-voir par les sens, par l'esprit. 2/ Représentation consciente à partir des sensations ; conscience d'une, des sensations. 3/ Réception d'une information. 4/ Ce qui permet à une conscience de se sentir exister. Percevoir. v. transitif. (lat. percipere " saisir par les sens "). 1/ Comprendre, parvenir à connaître. 2/ Recueillir de l'information sur le milieu environnant. Cf. Palpation.
Philosophie. n. f. (gr. philosophia " sagesse "). 1/ Conception de quelque chose fondée sur un ensemble de principes ; ces principes 2/ Conception générale, vision plus ou moins méthodi-que du monde et des problèmes de la vie.
Phylogénèse. ou phylogénie. n. f. (créé par Haeckel, gr. phulon « race » et génèse, génésie). 1/ Mode de formation des espèces, développement des espèces au cours de l’évolution. 2/ Étapes ontogénétiques par lesquelles passe l’embryon au cours de son développement et qui reproduit les étapes du développement des espèces. Cf. Ontogenèse.
Plastique. adj. (lat. plasticus, gr. plastikos " relatif au modelage "). Flexible, malléable, mou, déformable.
Polarité. n. f. État caractéristique d'un système, d'un corps, d'une structure vivante, où l'on peutdistinguer deux pôles. Polarité cérébrale. néol. f. Considération selon laquelle un hémisphère cérébral différent est activé selon le type d'activité en cours de réalisation. L'hémisphère gauche s'occupe du ver-bal, de l'analytique, du symbolique, de l'abstrait, du temporel, du rationnel, du numérique, de la logique. Le droit est activé pour des activités non verbales, synthétiques, concrètes, analo-giques, atemporelles, non rationnelles, spatiales, intuitives.
Potentialier. v. t. 1/ Effectuer la potentialisation. Rendre potentiel. 2/ En pharmacologie, augmenter l'action, l'effet d'un médicament, d'une drogue... 3/ Par extension,
Potentialisation. n. f. (de l’angl. to potentialize). 1/ Mise à l’état potentiel (virtuel) de ce qui était actuel (manifesté). 2/ Augmentation de l’action, de l’effet d’un médicament, d’une drogue...). Cf. actualisation. Potentiel. (lat. didact. potentialis, de potentia « puissance »). adj. 1/ Qui existe en puissance (opposé à actuel). 2/ Qui exprime une possibilité. Qui exprime ce qui est possible, ce qui peut arriver sous certaines conditions. 3/ En physique, énergie potentielle, que possède un système du fait de sa position. Énergie potentielle élastique
(d’un ressort comprimé), gravitationnelle (d’un corps situé à une certaine altitude), etc. n. m. 1/ Capacité d’action, de production. Potentiel de croissance, dedéveloppement. Potentiel de guerre. Potentiel industriel d’une région, d’un pays, etc. 2/ En mathématique et en physique, potentiel d’un champ de vecteurs : fonction dont le gradient est égal à l’opposé de ce champ. Champ de forces dérivant d’un potentiel. 3/ En Électricité, potentiel électrique : grandeur, exprimée en volts, caractérisant l’état électrique en un point d’un circuit. Différence de potentiel (d. d. p.) entre deux points d’un circuit. 4/ Potentiel nucléaire : énergie potentielle d’une particule, fonction de sa position dans le champ du noyau. 5/ Potentiel chimique : dérivée partielle de l’énergie interne d’un système chimique par rapport à sa masse. 6/ En biologie, Potentiel de membrane ou potentiel de repos : différence de potentiel existant entre les faces internes et externes de la membrane cellulaire. Potentiel d’action : inversion faible et de forte amplitude du potentiel de repos, due à des mouvements ioniques rapides.
Potentiel. (lat. didact. potentialis, de potentia « puissance »). adj. 1/ Qui existe en puissance (opposé à actuel). 2/ Qui exprime une possibilité. Qui exprime ce qui est possible, ce qui peut arriver sous certaines conditions. 3/ En physique, énergie potentielle, que possède un système du fait de sa position. Énergie potentielle élastique (d’un ressort comprimé), gravitationnelle (d’un corps situé à une certaine altitude), etc. Cf. Actuel.
Potentiel n. m. 1/ Capacité d’action, de production. Potentiel de croissance, de développement. Potentiel de guerre. Potentiel industriel d’une région, d’un pays, etc. 2/ En mathématique et en physique, potentiel d’un champ de vecteurs : fonction dont le gradient est égal à l’opposé de ce champ. Champ de forces dérivant d’un potentiel. 3/ En Électricité, potentiel électrique : grandeur, exprimée en volts, caractérisant l’état électrique en un point d’un circuit. Différence de potentiel (d. d. p.) entre deux points d’un circuit. 4/ Potentiel nucléaire : énergie potentielle d’une particule, fonction de sa position dans le champ du noyau. 5/ Potentiel chimique : dérivée partielle de l’énergie interne d’un système chimique par rapport à sa masse. 6/ En biologie, Potentiel de membrane ou potentiel de repos : différence de potentiel existant entre les faces internes et externes de la membrane cellulaire. Potentiel d’action : inversion faible et de forte amplitude du potentiel de repos, due à des mouvements ioniques rapides.
Présence. n. f. (lat. praesentia). Le fait d'être là. Occuper l'espace et le temps présents.
Présent. adj. (lat. praesens, praesentis, part. prés. de praesse " être en avant ") : Qui est dans le lieu et le temps qui se vit dans l'instant.
Psyché. n. f. (mot grec " âme "). L'ensemble des phénomènes psychiques, considérés comme formant l'unité personnelle. Cf. Soma. Psychique. adj. (gr. Psukhikos). Qui concerne l'esprit, la pensée en tant que principe auquel on rattache une catégorie de faits d'expérience. Cf. Somatique.
Psychologie. n. f. (gr. psukhé " l'âme sensitive " et logia " théorie " de logos " discours "). 1/ Connaissance de l'âme humaine considérée comme une partie de la métaphysique. 2/ Étude scientifique des phénomènes de l'esprit, de la pensée, caractéristiques de certains êtres vivants.
Puissance. n. f. (de puissant, du verbe pouvoir). 1/ Moyen ou droit grâce auquel on peut. 2/ État de celui qui peut beaucoup. 3/ Caractère de ce qui peut beaucoup, de ce qui produit de grands effets. 4/ Pouvoir d'action d'un appareil, intensité d'un phénomène. 5/ En physique, quotient du travail accompli par une machine par le temps qu'il lui a fallu pour l'accomplir.
Rationnel. adj. (lat. rationalis " doué de raison "). 1/ Qui appartient à la raison. 2/ Qui provient de la raison et non de l'expérience. 3/ Conforme à la raison, au bon sens. Cf. Irrrationnel, Subjectif, Objectif
Réactif. adj. Qui réagit, c'est-à-dire répond automatiquement à un stimulus, par opposition à agir.
Réaction. n. f. (de ré- et action). 1/ Force qu'un corps agissant sur un autre détermine en re-tour chez lui. 2/ Réponse d'un système excitable à un stimulus interne ou externe. Réactivité. n. f. (de réactif). Propriété ou aptitude à réagir automatiquement à une situation ou un stimulus.
Réalité. n. f. 1/ Caractère de ce qui est réel, de ce qui existe effectivement. 2/ Ce qui est réel, ce qui existe en fait, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé, fictif. 3/ Ce que des conscien-ces expérimentent en commun et s'accordent à reconnaître comme réel. Cf. Réel.
Réel. n. m. (real " qui existe effectivement " lat. médiéval realis, de res " chose "). 1/ Les choses elles-mêmes, les faits eux-mêmes. 2/ Ce qu'une personne peut expérimenter ou concevoir comme vrai. Réel et réalité sont relatifs à une conscience et aux points de vue qu'elle adopte pour expérimenter l'univers. Est réel pour une conscience ce qu'elle peut percevoir et ce dont elle peut faire l'expérience.
Relatif. adj. (lat. relativus, de relatum, supin de referre " rapporter "). 1/ Qui constitue, concerne ou implique une relation. 2/ Qui n'est que par rapport à une autre chose. Cf. Absolu.
Relation. n. f. (lat. relatio " récit, narration ").Lien de dépendance ou d'influence réciproque entre personnes ou chose. Relationnel. adj. Qui concerne la relation.
Rétention. n. f. (lat. retentio). Fait de retenir. Dans l'approche tissulaire, énergie ou informa-tion retenues (l'énergie est de l'information en mouvement) par une structure vivante pour se protéger d'un environnement considéré comme hostile.
Santé. n. f. (lat. sanitas, de sanus " sain "). 1/ État de quelqu'un dont l'organisme fonctionne bien. 2/ État de l'organisme, bon ou mauvais. 3/ Équilibre de la personnalité, à la maîtrise de ses moyens mentaux et intellectuels. Le mot équilibre est peut-être celui qui semble le plus juste à l'ostéopathe. 4/ Fonctionnement harmonieux des différentes parties d'un organisme.
Science. n. f. (lat. scientia, de scire " savoir "). 1/ Connaissance exacte et approfondie de quelque chose. 2/ Tout corps de connaissance ayant un objet déterminé et reconnu et une mé-thode propre. 3/ Ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet et une méthode déterminées, et fondés sur des relations objectives vérifiables.
Soma. n. m. (gr. Sôma " corps "). 1/ Biol. L'ensemble des cellules non reproductrices de l'organisme (opposé à germen). 2/ Plus généralement, l'ensemble des cellules de l'organisme. Cf. Psyché. Somatique. adj. (gr. Sôma " corps "). 1/ Qui concerne le corps (opposé à psychique). 2/ Qui est purement organique, qui provient de causes physiques. Cf. Psychique.
Still-point. loc. m. (angl. " point d'immobilité "). Le mot " point " est incorrect, on devrait parler de moment d'immobilité. Un still-point est relié au temps. Dans l'approche tissulaire, on reconnaît deux types de still-point : le still-point physiologique et le still-point de résolution. Cf. Fulcrum.
Le still-point physiologique survient régulièrement dans tout phénomène alternatif. Chaque temps du phénomène est séparé par un instant (qui peut être très court) où le phénomène, al-lant dans une direction, s'arrête avant de repartir dans une autre. L'étale de la marée est un still-point physiologique typique. Ce type de still-point ne nous intéresse pas particulièrement parce qu'il manifeste un processus physiologique sur lequel nous n'intervenons pas directement.
Le still-point de résolution correspond à l'instant de résolution d'une zone de rétention, le moment où la structure ayant terminé de libérer l'énergie retenue est en attente, juste avant de se remettre en communication. Cette immobilité peut durer un certain temps. Il est essentiel que le praticien la respecte et attende, lui aussi, tout en maintenant paramètres objectifs (den-sité et tension) et subjectifs (présence, attention et attention), jusqu'à la fin du still-point. Le still-point se termine soit par la reprise d'un autre cycle de libération, c'est-à-dire par la nais-sance d'un nouveau mouvement de libération tissulaire, soit par une expansion de la structure, exprimant sa remise en communication.
Stratégie. n. f. (gr. stratos « armée » et agein « conduire »). Ensemble d’actions coordonnées de manœuvres visant à gagner un conflit, à remporter une victoire, à maîtriser une situation à son profit.
Stress. n. m. (mot anglais " effort intense, tension "). Ensemble des réponses d'adaptation de l'organisme face à une agression d'ordre physique ou psychique ainsi qu'aux émotions agréables et désagréables nécessitant une adaptation. Aujourd'hui, situation désagréable et agressive. Selon Alain Rey que " stress " est issu de distress " affliction " par aphérèse (chute d'un phonème en début d'un mot) lui-même emprunté à l'ancien français destrece " détresse " ou encore à estrece (ancien français également) " étroitesse, oppression ".
Structure. n. f. (lat. structura, de struere " construire "). 1/ Manière dont un ensemble concret, spatial est envisagé dans ses parties, son organisation. 2/ Dans l'approche tissulaire, la structure est une organisation matérielle destinée à orienter la pulsion non spécifique de la vie vers des manifestations spécifiques qui sont les fonctions, dans le but de satisfaire les be-soins particuliers relatifs à la survie de l'organisme. Cf. Fonction.
Subjectif. adj. (lat. subjectivus). Relatif au sujet, au " je "). Qui ne correspond pas à un objet extérieur, apparent. Cf. Objectif.
Sujet. n. m. (lat. subjectum " ce qui est soumis, subordonné à ", distingué de objectum). 1/ Ce qui est soumis à l'esprit, à la pensée ; ce sur quoi s'exerce la réflexion. 2/ Être individuel, per-sonne considérée comme le support d'une action, d'une influence. Cf. Objet.
Syntonisation. n. f. (gr. suntonos " accord "). 1/ Accord de deux circuits oscillants, réglage de résonance qui assure le rendement maximum. 2/ Dans l'approche tissulaire, action du pra-ticien pour s'accorder à la densité, à la tension et au mouvement des tissus vivants du patient. Nous le considérons comme un préalable indispensable à la perception.
Système. n. m Système. n. m (gr. sustêma « assemblage, composition » de sunestanai, « tenir ensemble »). 1/ Ensemble organisé d’éléments en interaction mutuelle. 2/ Ensemble d’idées logiquement solidaires, considérées dans leurs relations ; construction théorique que forme l’esprit sur un vaste sujet. 3/ Ensemble possédant une structure, constituant un tout organique et prévu pour produire une ou des actions ou fonctions spécifiques. 4/ Association plus ou moins stable d’éléments. Mais aujourd’hui, la notion d’évènement remplace celle d’élément. Ainsi, toute matière, tout objet, petit ou grand, de l’objet microphysique à l’objet astrophysique, se présente sous la forme d’un système, plutôt d’une systématisation énergétique douée d’une certaine résistance. La matière est donc constituée de systèmes d’événements, qui ne sont eux-mêmes que des rapports énergétiques – résistance imposée par diverses forces de liaison, comme des forces de cohésion, de valence, d’échange, inhérentes à ces événements eux-mêmes : c ’est la résistance relative des systèmes d’événements qui confère à notre représentation sensible cette impression de réalité physique consistante et opaque que nous appelons matière. Systémique. adj. (angl. systemic [1970]). Relatif aux systèmes.
Technique. n. f. (lat. technicus, gr. teknikos, de teknê " art, métier "). 1/ Ensemble des procé-dés et des méthodes d'un art, d'un métier ou d'une industrie. 2/ Pour l'ostéopathe, processus d'intervention mis en œuvre à la recherche d'un résultat précis au sein du système corporel du patient. Dans l'approche ostéopathique classique, l'objectif de la technique peut varier, visant une action nerveuse (facilitatrice ou inhibitrice), circulatoire (veineuse, lymphatique ou arté-rielle) ou mécanique. 3/ Dans l'approche tissulaire, l'action mise en œuvre a toujours pour objectif de libérer une rétention d'énergie détectée dans le système corporel du patient.
Temps. n. m. (lat. (tempus " division de la durée ", " moment ", " instant "). 1/ Sur le plan objectif, période pendant laquelle une action ou un événement se déroule. Dimension repré-sentant la succession de ces actions ou événements. Durée considérée comme une quantité mesurable. Le temps est un des trois éléments fondamentaux de l'univers physique. 2/ Sur le plan subjectif, le temps naît de la partition de l'être en " moi/non moi " qui crée l'espace et un état présent d'existence différent d'un état antérieur de non-existence. Notre perception du temps se relie à l'observation d'une succession de moments, d'instants que nous vivons comme " temps présent ". Cf. Espace, Énergie.
Tension. n. f. (lat. tensio de tendere " tirer, tendre, allonger, aller vers "). 1/ État d'une subs-tance souple et élastique tendue, étirée. 2/ Toute force qui agit de manière à écarter, séparer les parties constitutives d'un corps. 3/ En électricité, différence de potentiel. 4/ Dans le concept tissulaire, la relation de l'énergie au temps. Cf. Densité, vitesse.
Traumatisme. n. m. (gr. traumatismos de trauma " blessure "). 1/ Ensemble des troubles physiques et psychiques provoqués sur l'organisme par une blessure. 2/ Dans l'approche tissulaire, transmission sur le corps d'une quantité d'énergie cinétique dans un temps trop court, ne permettant pas au système corporel de la gérer harmonieusement.
Unisson. n. m. (lat. unus, « un », et sonus, « son »). 1/ En musique, ensemble de voix ou d'instruments chantant ou jouant des sons de même hauteur ou à l'octave. 2/ Symboliquement, vivre en bonne harmonie, en accord : vivre à l'unisson. 3/ Dans notre concept, amener les différentes consciences (holons) constituant l'agrégat corporel à une présence commune et orientée dans le présent que vit le système.
Vie. n. f. (lat. vita). 1/ Fait de vivre, propriété essentielle des êtres organisés qui évoluent de la naissance à la mort en remplissant des fonctions qui leur sont communes. 2/ Espace de temps compris entre la naissance et la mort d'un individu. 3/ Ensemble des manifestations consécutives à la décision d'être. 4/ Jeu de " JE ". 5/ Jeux de " Je ". 6/ La vie peut être envisa-gée comme un jeu, comportant les éléments fondamentaux du jeu qui sont buts, libertés et limites. 7/ Jeu de consciences en interaction. 8/ Système de fulcrums subjectifs et objectifs en interaction. Cf. Système, Fulcrum, Conscience. Vivant. n. m. et adj. : Ce qui manifeste la vie. Vivre. v. intr. Expérimenter un état d'être, une conscience.
Vitesse. n. f. En physique, rapport de la distance parcourue au temps mis à la parcourir.