Alors, on sent ce qu'on veut ?
Si c’est une induction, je peux sentir chez mon patient ce que j’ai envie de sentir !
Cela n’est vrai qu’en partie : lorsque dans les exercices pratiques ou avec votre patient, vous induisez ou demandez une torsion, vous l'obtenez.
Mais la structure corporelle de votre patient répond-elle systématiquement de manière égale des deux côtés ? Lorsque je pose la question en stage, la réponse est quasiment toujours négative.
La structure du patient répond donc à votre demande, mais seulement dans les limites de ses possibilités compte tenu de son état du moment.
C’est la comparaison de deux informations qui vous apporte le renseignement que vous cherchez.
Si vous vivez consciemment le phénomène inéluctable de l’induction, vous pouvez le contrôler.
C’est seulement lorsqu’il n’y a pas la conscience que l’aléatoire prend le dessus.